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Ci-dessous un tableau, qui permet de voir l’évolution des ménages, en fonction des maisons recensées.
Avant la numérotation des maisons dans les années 1990,
Chaque maison avait un nom ou presque.
Certaines villas portant les noms de : Pâquerettes, Capucines, Sumacs et Vive Labeur, n’ont pas été située dans le hameau, à ce jour.
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3 maisons jumelées disparues
Ces maisons sont présentes sur le relevé cadastral de 1824. Description de la 1re photo: elle montre l’évolution de ces trois demeures. La villa Aimée n’est pas encore construite, deux maisons accolées en briques et silex, puis, on distingue à peine une construction en chaume qui borde la rue. Cette petite chaumière a été remplacée, par une belle bâtisse à étages. On accédait à ces 3 maisons accolées, par la rue des Péqueux, au environ du n°2. La 4e photo, explique l’évolution de ce chemin d’accès, remplacé par un mur, avec 2 entrées. À noter que le mur est toujours présent de nos jours (photos 8). Ces maisons ont, certainement été acquises par le sanatorium, vers les années 1923, puisque sur la cinquième photo, les 2 blocs (maison et sana) sont reliés. Elles ont disparu lors du dynamitage de 1943.
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ruines supplantées par la Villa Trescaire
Située, au niveau du parking, elle a été construite en 1957 sur d’anciennes constructions, faisant partie du sanatorium.
le bâtiment… !
Il se situe au n°4 de la rue des Péqueux. Avant 1824, l’ensemble devait se composer, de 2 bâtisses en briques et silex. La 1re construction était un entrepôt, ou une ancienne demeure non habitée (photo de gauche). Celle-ci fut réaménagée au début du 19e. Le pignon du côté de la rue, semble avoir été raccourci, et une fenêtre ajoutée. (2e photo). L’autre construction, qui est parallèle à la 1re et en aval, surplombe la rue. Son accès se faisait par un chemin de terre, très visible de la rue puisqu’il y était accolé. (photo 4). Par la suite, vers 1909, pour le bien être des clients de l’hôtel, une usine électrique, fût construite en hauteur, entre ces deux constructions ci-dessus décrites. (photo 2). Après 1923, l’ensemble a été modifié et réaménagé plusieurs fois, pour les besoins du sanatorium, et ne fit qu’un tout.
Maison
Ancienne maison, présente sur le relevé cadastral de 1824. Elle se situe à l’angle de la rue des Péqueux et du chemin Bellevue, allant à St Pierre en Port. Cette demeure a été occupée par la famille Cadinot certainement Jean « Jules » Bernard (1917-1992) et son épouse Jeanine.
Maison
Cette maison, est construite avant 1824. Non-alignée par rapport au tracé de la rue, elle devait gêner la circulation. Jumelée avec la maison du n°12, elles formaient toutes les deux, un » T « . Toujours présente en 1945, elle est rasée en 1950, et remplacée peu après. Suite à cette disparition, sa voisine du n°12, qui est toujours en place, a dû refaire son pignon sud et sa toiture en 1950. Son occupant, avant sa démolition était vraisemblablement Joseph René Mesnil (1908-1971) et son épouse Madeleine Victoria Deneuve (1914-2012).
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Les Chardonnerets & Le Retour
Ces deux maisons jumelées, sont situées au 14 et 16 rue des Péqueux. La n°14 a remplacé une ancienne construction disparue, qui se trouvait sur son terrain.
Les Marronniers & Les Prunus >>> Diane & Violaine
Deux résidences similaires, situées au 22 et 24 rue des Péqueux. Ces deux maisons sont construites sur d’anciennes terres cultivables appartenant aux héritiers Lefebvre. Le terrain d’une valeur de 54 000 francs a été acheté en 1935, pour la construction de logements de fonction du sanatorium.
Buanderie >>> Bureaux >>> Maison
Ce local constitué d’un garage et de 2 pièces, servait de buanderie avant 1937. Sur la première vue on remarque un auvent pour sécher le linge. La construction a été modifiée suite à un incendie. Ce lieu a servi de bureaux pour le préventorium.
La Chaumière
Concernant cette ancienne chaumière, Facebook nous précise par l’intermédiaire de Michel Darves & Frank Voisin, que les 2 ouvertures carrées du toit ont une signification. Cette demeure accueillait des tisserands, qui pour travailler sur leur métier à tisser, installé dans les combles, avaient besoin de lumière. Ces ouvertures franches étaient exposées, plein sud, avec une fermeture fixe en verre, ou comme sur la photo, fermée par une toile.
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puis le Chalet le Chaume ou Villa Mathilde
Devenue trop vétuste la précédente chaumière est remplacée en 1935. Cette nouvelle construction en pierres ravalée est destinée au personnel du sanatorium. Elle a également fait fonction d’aumônerie, un prête est photographié, sur le pas de sa porte. En 2017, cette demeure, faisant partie du sanatorium, est vendue. Elle devient un gîte pour la location. https://www.sejour-dalbatre.com/villa-mathilde
Villas les Œillets & Raymonde >>> Kerjeanne, Jacqueline et Nelly
Ces 2 maisons, jumelées en 4 habitations, se situent au 28-30-32-34 rue des Péqueux. Une de ces deux constructions a vu le jour en 1902 pour la bâtisse au n°32 & 34, et l’autre en 1905 pour la bâtisse au n°28 & 30. À l’origine, les terrains appartiennent, a Mr & Mme Sergent, qui les vendent, à Mr et Mme Célestin Carpentier. Le couple Carpentier, a eu trois enfants, et chacun des trois, logèrent dans une partie de ces 4 logements. De nos jours, il y reste encore de la famille. La dénomination de ces maisons se réfère à deux cartes postales, la plus ancienne vers 1920, nomme le n° 28 « Villa Raymonde » et le n°30 « Les Œillets« . L’autre carte postale des années 1940, les nomme « Kerjeanne, Jacqueline et Nelly » mais nous n’en connaissons pas la situation, ni la raison.
Ces maisons, font partie des édifices d’intérêt patrimonial, identifiés au titre de l’article L151-19 du Code de l’Urbanisme.
Épicerie, Les Cyprès
C’est au n°36 rue des péqueux, dans les années 1900, qu’une longère appartenant à Mme SAVOURAY (*1), fût aménagée en petite épicerie. Durant les années 1940 c’est Madame Julia LEFRANÇOIS (*2) qui tenait la boutique. Annette et Pierre (Pierrot) LEFÈVRE (*3) prirent le relais, jusqu’à leur retraite dans les années 1980, pour y finirent leur jour en 2011 et 2017.
À noter que :
—Mme SAVOURAY (1) est peut-être Rose Juliette SAVOURAY (1872-1964) commerçante aux GD, mariée en 1899 avec Joseph Emmanuel LEFRANÇOIS (4) (1868-1928), marin.
— Marie Rose « Julia » LEFRANÇOIS (2) (1899-1981) et Joseph Emmanuel LEFRANÇOIS (4) ne semble pas être de la même famille.
— Pierre (Pierrot) LEFÈBVRE (3) (1922-2011), a pour mère : Marie Rose « Julia » LEFRANÇOIS (2) (1899-1981).
En 1824 une construction existait déjà, à cette emplacement, est-ce la même ?
Cette maison, fait partie des édifices d’intérêt patrimonial, identifiés au titre de l’article L151-19 du Code de l’Urbanisme.
2 maisons accolées
Légèrement, en hauteur, l’accès se fait par un chemin entre deux propriétés. Ce chemin était un raccourci pour se rendre à St Pierre. L’une des maisons, la plus haute faisait partie du sanatorium. Ces deux constructions sont anciennes et date d’avant 1824.
Ker Gusto
La première photo nous informe que c’était une maison en colombage, une chaumière, construite avant 1824. En 1940, nous en avons une description, qui correspond à la deuxième vue « Une cour-masure, avec maison d’habitation, construite, en galandage*, couverte en ardoises, comprenant cuisine, deux chambres, buanderie, grenier au-dessus, puits commun. » A cette date, le propriétaire était Eugène Le Grand, qui avait acheté plusieurs propriétés aux Grandes-Dalles pour les besoins du sanatorium. Mr Joseph Louvel en était locataire. La troisième photo, datant des années 1960, nous montre un agrandissement du pignon Est, vers la rue.
* galandage : c’est le comblement en chanvre lié à de la chaux, d’une maison en colombage. Il remplace avantageusement le torchis.
Une maison
On peut dire qu’une partie de sa construction était présente avant 1824.
et sa Pergola
Cette petite construction a disparue depuis bien longtemps, devait être agréable… Les vestiges de la fondation sont toujours visibles de nos jours. Elle se situait sur les hauteurs du flanc ouest de la rue des Péqueux.
Le Cottage
Cette villa, a la particularité d’avoir sa date de construction 1810 sur le pignon de la maison, face à la rue.
Maison Normande
Le 48 rue des Péqueux, était une chaumière, construite avant 1824, elle faisait partie d’un ensemble de bâtisses, qui formait une ferme, elle enferme dans son sein un puits à marée.
Cette maison, fait partie des édifices d’intérêt patrimonial, identifiés au titre de l’article L151-19 du Code de l’Urbanisme.
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Villa Aimée
Cette villa construite entre 1900 et 1902, se situe, sur les hauteurs, proche de la falaise. La famille Lucas en a été propriétaire. Durant la guerre, elle a été démontée, puis complètement détruite, bien après janvier 1943, date à laquelle les Allemands dynamitent le sanatorium.
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La Muchée
Par la suite, dans les années 50 une autre bâtisse de plain-pied a pris place, et surélevée au début 90.
Le Cottage Addy ou la » Maison du Colonel »
Elle se situe, juste avant le raidillon pour aller à St Pierre en port.
Cette propriété fut un lieu de villégiature pour le colonel Charles MARTIN de 1925 à 1939, d’où cette appellation par les habitants de l’époque « la Maison du Colonel »*
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Villa les Ormes
14 Côte le Vauchel. En 1824, une demeure est représentée sur le cadastre, à cet endroit, mais plutôt en forme de longère, peut-on si fier ?
Cette maison, fait partie des édifices d’intérêt patrimonial, identifiés au titre de l’article L151-19 du Code de l’Urbanisme.
Maisons en briques et silex
La plus haute, au N°37 côte Le Vauchel, fait partie des édifices d’intérêt patrimonial, identifiés au titre de l’article L151-19 du Code de l’Urbanisme. La seconde plus basse porte le n°93
Autres maisons
Du côté pair : n°80 n°86 n°106
Le Vauchel puis la Pelouse
La famille Marquet a occupé cette maison de 1883 à 1920 (lire plus)
maison
2023, redécouverte de cette maison.
maison
Maison incendiée, le 23 mars 2019, auteur inconnu.
maison
Dernière maison de la côte.
Villa Bellevue
Au n°1 de la rue des Péqueux, se trouve, une des plus ancienne maison des Grandes-Dalles. Elle est positionnée au plus près de la mer, et au bord de la falaise. Elle faisait peut-être parti de la défense du port, puisqu’il y avait une poudrière, derrière la maison côté Est. Ainsi qu’une plateforme en contrebas, au nord, face à la mer, appelée « ancien poste de douane ». La famille de Florentin Fontaine percevra des dommages de guerre pour la maison des Grandes-Dalles.
en hauteurs : 2 logis
Sur la première vue, la maison entourée était la résidence de vacances de mademoiselle Marguerite Voisin (famille Voisin Fauville-en-Caux et Quatre As)*
en contrebas : Magasins en Béton
Les magasins en béton étaient situés en bordure de rue, juste en dessous de la villa Bellevue, toujours existante, et d’une ou deux autres maisons voisines disparues. Ces magasins au nombre de 7, ont été commandé en 1907 sur la demande du directeur de l’hôtel de la plage, et livré en mai 1909. Fabriqués en béton armé Hennebique, ils avaient une largeur de 4 mètres. Formés en 2 blocs, séparés par un escalier, pour accéder à la terrasse située au-dessus des magasins. Dans le 1er bloc, en descendant, on pouvait trouver un cordonnier et un coiffeur, puis après l’escalier le 2e bloc était composé de 5 commerçants dont un Bureau des bains, un autre d’articles de pêche et jouets et aussi un marchand de fruits et légumes. Ces magasins ont eu plusieurs propriétaires. Après la vente par Alker en 1907, ils sont passés dans les mains de Michelat, puis par la suite, 5 boutiques ont été vendu en 1920 à Mr Alexis Thiery, un Parisien, qui en a revendu 3 en 1926 à une société Londonienne et 2 au Sanatorium en 1936. Ils ont été détruits en partie, après le dynamitage des Allemands en 1943.
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aujourd’hui cette maison, dite « maison Bernard »
Un seul bloc, a résisté, celui composé de 2 commerces, c’est-à-dire, le premier en descendant vers la mer. Ce bloc a été réaménagé successivement avec un étage supplémentaire, puis deux. Sur la première photo, c’est la reconstruction, certains matériaux récupérés du sanatorium, ont également servi à la finalisation de la maison. Actuellement, l’escalier qui permettait l’accès aux terrasses des magasins, est toujours visible. Cet escalier ne fait pas partie de la propriété, mais uniquement un droit de passage, pour accéder à l’étage de cette demeure, du 3 rue des Péqueux. Le mur de renfort sous la villa Bellevue est également un vestige restauré des magasins. Après reconstruction, cette nouvelle bâtisse prendra le nom de « Maison Bernard » en référence à son propriétaire, Monsieur Marc BERNARD (1907-1969~). Il était également propriétaire d’un commerce au 11 rue des Péqueux.
Villa Les Clochettes
Aujourd’hui disparue, elle se situait à peu près au 5 rue des Péqueux, son propriétaire en 1920 était Mr Maurice HUET, économiste à Paris. Vers 1930, les propriétaires étaient, M. Roch Ferdinand LAURENCE (°1876) instituteur à Éragny (Val-d’Oise) et son épouse Juliette CAFFIN (1871-1951). La famille percevra des dommages de guerre pour cette maison.
La photo de droite a été prise en 1944, après le dynamitage. (merci à Mr Frank Voisin pour ce cliché)
(voir d’autres photos de la villa)
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Les Embruns
La villa « Les Clochettes », qui était placée perpendiculairement à la rue, et une autre chaumière en hauteur disparaissent, après la guerre. Le terrain resta longtemps vierge. C’est dans les années 1970, qu’une nouvelle construction prit leurs places, elle s’appelait « Les Embruns ».
Épicerie Centrale >>>
Épicerie Parisienne & café de la Marine
Construite bien avant l’épicerie moderne, elle se situait au n°7 rue des Péqueux, (actuellement, c’est un terrain vierge), ces deux commerces, voisines l’une de l’autre se faisaient concurrence puisqu’elles offraient les mêmes services : café, épicerie, agence de location… À noter que le nom « d’épicerie parisienne » a été repris par la suite par un autre commerce situé au 11 rue des péqueux. Une autre information pourrait également concerner un de ces propriétaires : serait-ce Monsieur Paul Louis LECLERC, épicier, limonadier aux Grandes-Dalles, qui fit faillite, et dont la liquidation judiciaire fut faite le 29 avril 1905, chez Me L.M. Baillet à St Valéry-en-Caux ? Ce qui est sur, c’est qu’en 1902 le commerce est géré par Mr & Mme Lucien Hippolyte BUQUET. A cette date, Il a fait éditer une première série de cartes postales : « F.A. 0000 H. Buquet Épicerie Centrale ». Puis vers 1904, une seconde série « F.A. 0000 H. Buquet Épicerie Parisienne » Nous remarquons que Mr Buquet utilise son 2e prénom, ce qui est très fréquent à l’époque. Le couple Buquet a eu, trois de leurs quatre enfants nés aux Grandes-Dalles, (en 1898, 1900 et 1905). On peut les voir devant leur commerce sur plusieurs cartes postales.
En 1920, la Société VOISIN devient propriétaire de l’épicerie. Celle-ci, percevra des dommages de guerre, pour la perte de ce commerce.
Robert et Fernande LECLAIRE, ont également occupé les lieux. En 1931, ils ont édité une série de cartes postales : « Édit. Leclaire, transports Automobiles », voir également leur enseigne sur la carte postale bis « agence de location R. Leclaire »
L’épicerie Moderne & Café des Marins
Cette bâtisse, construite bien après l’épicerie parisienne n’apparaissait pas sur les cartes postales de 1906, mais bien présente sur d’autres cartes de 1907. Sur la première vue, les échafaudages sont encore présents. Elle a été construite par la famille « Voisin frères » déjà propriétaire de la villa « 4 As »en 1870. Le locataire de cette maison en 1910 était Monsieur Léon Levasseur, et peut-être même avant, dès sa construction. Commerçant jusqu’en 1942, dans différents domaines : épicerie, restauration, articles de plage, service auto, agence de location, excursions. Dans les années 1960, Mme Mesnil, propriétaire louait des chambres. Elle fut mise en vente en 1983 et 1993.
Une « maisonnette » et une chaumière
Construites certainement avant 1824, la chaumière disparaît dans les années 1920. Quant à la maison en brique, anciennement nommée « Maisonnette », elle fut en partie détruite (par les troupes allemandes !)*. Ces bâtisses se situeraient à peu près au n°11 rue des péqueux. Les propriétaires de la « Maisonnette » sont : Léon Gilles VOISIN, également propriétaire du chalet 4 As, et par la suite, sa fille Marthe, épouse PILLOT *. En 1925, le Pavillon de Mulhouse est implanté en ce lieu, au côté, d’une partie de la « Maisonnette » qui a survécu et qui est devenue par la suite une remise.
*(infos Frank Voisin)
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Le Pavillon de Mulhouse
Ce pavillon a été construit pour l’exposition des arts décoratifs de 1925 à Paris. Lire plus en cliquant sur le bouton.
Après démontage, il a été transféré aux Grandes-Dalles au n°11 rue des Péqueux sur un terrain appartenant au sanatorium, pour être transformé en maison de repos pour les fonctionnaires coloniaux. L’inauguration a eu lieu le 17 août 1926.
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Le Pavillon Consulaire Alsacien
Lors de sa reconstruction aux Grandes-Dalles, ce pavillon a pris le nom de « Pavillon consulaire Alsacien » Et pour illustrer son appellation, deux cigognes ont pris place sur le perron. Les escaliers extérieurs, sont également habillés, d’une fresque, commandée en avril 1926, par Mr Huet. Elle a été fabriquée par les ateliers Gaudin, elle représente les armoiries de Mulhouse : D’argent à la roue de moulin de huit aubes de gueules à quatre rais assemblés en croix et au moyeu carré. Tenue par deux lions affronté d’or. La façade porte également l’impression de la roue de moulin. Il faut rappeler que Mr Huet, habitait la villa les clochettes, qui était située au n°5 de la même rue. Il était, entre autres fonctions, ancien chef de cabinet du ministre des colonies et chargé des missions à l’étranger.
17 août 1926 : « en présence de MM. Cécaldi, préfet de la Seine-Inférieure, Bignon, député de la Seine-Inférieure, Michel, député des Basse-Alpes, on a inauguré aujourd’hui le Pavillon de Mulhouse, des Arts décoratifs qui a été remonté au sanatorium marin des Grandes-Dalles, pour servir de maison de repos aux fonctionnaires coloniaux en congé de convalescence. C’est la ligue nationale pour l’exportation française, que préside M. Huet, qui a réalisé cette œuvre. »
« Le Rappel » 19-08-1926.
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L’Ancre de marine & Épicerie parisienne
Après la maison de repos, et avant la guerre, c’est devenu un Salon-de-Thé & Restaurant. — Avec Monsieur Marc BERNARD, ce sera un Restaurant-Café-Tabac-Hôtel-Épicerie, aux enseignes « l’Ancre de Marine & Épicerie Parisienne ». Il en est propriétaire, peut-être après la guerre, et jusqu’à sa retraite en 1967. La succession se fait, avec Monsieur Roger MESNIL* ancien cuisinier sur les chalutiers, et son épouse Andrée ACHER. Après avoir vendu ce commerce, ils s’installeront tout à côté au numéro 11, et c’est Monsieur et Madame THOMINE* qui occuperont les lieux.
Le Chalet des ♠♥ 4 As ♣♦
Ce chalet a été construit en 1870 par Léon Gilles Thimothée VOISIN, épicier, négociants, et entrepositaires à Fauville-en-Caux. Une annexe appelée « Caudrette », fait partie de l’ensemble. Le chalet est resté une demeure familiale jusqu’à nos jours. Sur le cadastre de 1824, une construction apparaissait déjà à cet endroit, il devait s’agir des Caudrettes ou d’une autre maison. Les propriétaires de cette maison, recevront des dommages de guerre pour leur habitation.
(voir leur musée à Fauville-en Caux)
Maison
Cette maison n’a guère changé, elle était présente sur le cadastre de 1824, mais peut-être qu’il s’agit d’une autre construction.
Moïse Gosselin et son épouse Marie Alice Adélaïde Féras y ont vécu.*
Maison
Ces deux maisons jumelées des 17-19 rues des Péqueux, ont deux accès par des chemins privés, une entrée au sud et l’autre au nord. Au numéro 17, la famille de Jean GROULT, puis les demoiselles MARTIN* y ont vécu. Le numéro 19, était occupé par les deux sœurs ROBERT, Madeleine et Yvonne, filles de Joseph, maître de bateau et capitaine à la Grande Pêche.* Les précédents propriétaires étaient Pierre Letellier en 1888 et la famille de Jean-Joseph Bertel en 1850
Ker Betty
Cette maison existe depuis 1824, tout comme ses voisines en amont de la sente du gabion. Elle a été frappée d’alignement, de ce fait le pignon donnant sur la rue a été raccourci, en supprimant une fenêtre.
Les Résédas
Construite entre 1824 et 1901. De nos jours, cette résidence est l’union de deux maisons jumelées. En 1939, cette maison a été louée, et son propriétaire était un certain Monsieur Lefèbvre.
Villa
D’après la matrice du cadastre, nous en déduisons qu’elle a été construite en 1837. Sur les photos, on remarque une différence. Son toit a été modifié, et l’on a ajouté une fenêtre et un balcon, sous les combles, du pignon ouest de la maison. Les clichés ont été pris successivement vers 1900-1910-1960-2018.
Les propriétaires de cette villa ont été : Jean Charles « Généreux » FAUQUET, capitaine de cabotage, propriétaire en 1836; Pierre Félix THEILLIER, marin, propriétaire en 1889, Jean THOMAS Agent de la banque Ottomane à Paris, propriétaire en 1909…
3 Villas dont La Constantine
3 demeures sont situées au 29 rue des Péqueux, le numéro 29C porte le nom de « La Constantine ». La plus ancienne est la plus petite, elle est présente sur le cadastre napoléonien.
Les Ifs & les Fusains
Construites au début du 20e siècle. Ces deux maisons appartenaient à Jean Lefèbvre. Eugène Le Grand les acquiert en 1923, pour loger les encadrants du sanatorium. Au décès de celui-ci, en 1939, ses enfants léguèrent ces maisons à l’association du Sanatorium Marin des Grandes-Dalles. Par la suite, elles ont servi de logement fonction pour les instituteurs du préventorium. En 1989, le SIVOM de Valmont se rend acquéreur pour 1 franc symbolique de ces deux biens, par l’entremise du centre hospitalier de Fécamp, qui n’était pas propriétaire, mais qui à cette époque, gérait les lieux. Ce syndicat, a réaménagé les deux maisons pour n’en faire qu’une seule au n°31 rue des Péqueux. Le but était d’en faire un logement de fonction, que le locataire, a, par la suite acheté.
Maisons jumelées
33A & 33B rue des Péqueux. Une partie de ces deux maisons existait en 1824. Ou bien était-ce une autre construction ?
Maisons de pêcheur
La bâtisse en bois faisait partie de la propriété, elle servait de gîte pour les vacanciers. Elle fut démontée dans les années 1980. La propriétaire, de l’époque, Mme Denis, avait peur qu’elle prenne feu. Une partie de la maison en brique et silex existait en 1824.
Chalet des Terrasses >>> Chalet Roger
Ce chalet est construit entre 1824 et 1901. Les premières cartes postales le désignent « Chalet des Terrasses ». Puis à partir de 1919, la dénomination change en « Chalet Roger », du nom de son ancien propriétaire Monsieur ROGER. À l’époque du sanatorium, un médecin occupe lieux, il est à sa fenêtre, sur la troisième vue.
Féradal
Construction présente en 1824.
et sa voisine jumelée
Construction également présente en 1824
Longère
Une construction existait à cet endroit, en 1824, mais moins longue.
autres longères, cachées
Perpendiculaire à la précédente, se situe une autre longère portant les numéros 43B et 43C. L’une des deux se trouve encaissée sur le flanc de la valleuse. Constructions présentent en 1824.
Agiado House
C’est une villa située en hauteur sur le flanc Est, au centre de la rue des Péqueux, au N°45. Elle domine ainsi l’ensemble de la vallée. On y accède à pied, par un chemin bordé de troènes. Elle a été construite vers 1903.
3 bâtisses pour une maison
Une des maisons y était présente en 1824.
Longère
La longère semble être entièrement présente en 1824. Sur la dernière photo, on remarque qu’il y a, après l’allée, une maisonnée en bois, parallèle à la rue. cette singulière bâtisse est présente en 1906, et semble disparaître peu après. Sur d’autres vues, on remarque, également, une autre petite bâtisse, présente, derrière celle-ci, le long de l’allée, qui elle aussi, disparaît dans les années 1940.
Double maison
Cette bâtisse, conçue initialement pour 2 logements aux n°51 & 53, est similaire à ses deux voisines, de l’autre versant plus en aval de la rue. D’après les informations lues, sur Facebook des Grandes-Dalles, l’une de ces deux habitations, était avant 1906, la propriété de Jules « Gaston » Tocque (1870-1956), capitaine et propriétaire du dundee « Grandes Dalles ». Mais ce qui est surprenant, c’est que pour la période de 1899 à 1908, six de ses neuf enfants sont nés sur la commune de St-Pierre , avec la précision, pour l’un deux, aux Grandes-Dalles. Les autres enfants étant nés à Fécamp. Nous en déduisons qu’il n’a jamais habité le versant Sassetot à cette époque, et le doute demeure !
Longère
Cette longère est jumelée d’un côté, avec une autre longère nommée « sans soucis ». Sa voisine est cadastrée en 1824, pour celle-ci, nous avons un doute. Le document cadastral de cette époque, étant peu fiable, il pourrait s’agir d’une autre construction.
Sans Soucis
Elle semble dater des années 1824.
Villa Gacline >>> Villa Prébois
Cette maison a été construite en 1843, la preuve, se trouve inscrite sur la façade de la maison en hauteur. À cet emplacement une autre construction était présente en 1824.
Chalet le rêve >>> la Dadounia
Construite certainement par la famille De Léché vers 1909.
La chaumière
Tout d’abord vétuste, cette chaumière devient très accueillante dans les années 1930. Au vu du cadastre de 1824, une construction existait bien à cet emplacement, mais légèrement décalée vers la route. Est ce une reconstruction, ou un problème de cadastre ?
La Florentine
Sur les hauteurs du flanc Est, on y accède par la rue des Péqueux.
Maison
Cette maison esseulée, est située à l’entrée des Grandes-Dalles, dans l’épingle à cheveux, entre les deux communes. Elle est cadastrée sur Sassetot, en zone ZB, alors que ses voisines du hameau sont en zone ZA. Cette situation est le fruit du découpage lors de la création de la nouvelle route D79 en 1880. Le premier propriétaire connu de cette maison a été Mr Léon Voisin, qui s’installa par la suite aux quatre AS. Le deuxième propriétaire était Mr AVRIL, peut-être Pierre Elisé Avril (1816-1903), ou son fils Frédéric Avril (1855-1920) négociant au Havre, dont l’un de leurs descendants a été recensé aux Grandes-Dalles en 1954.
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Le Gîte
Cette construction dans le Chemin des douaniers, ou GR21 est apparue après le dynamitage du sanatorium par les Allemands en 1943. Elle est visible partiellement, flambant neuve, sur une vue de carte postale, dont les vestiges du sanatorium sont encore présents. Elle a été édifiée avec des matériaux de récupération venant du sanatorium.
L’Abri Marin
Ce logis, a été construit dans les années 1930 par le Docteur DEFORGES*. Auparavant le terrain nu correspondant aux parcelles 370 et 371 appartenait, comme d’autres parcelles alentour à Madame PERQUER comtesse de MUN. Elle vend ces 2 parcelles à Monsieur Robert Victor VOISIN* qui les revendra à son ami DEFORGES*.
(à noter que sur le cadastre de 1824, il y avait une construction à peu près à cet endroit, qui aurait disparu)
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La Poterie
A l’origine les deux maisons situées au N°1 et N°3 de la sente du gabion n’en faisaient qu’une. Une bâtisse était présente sur le cadastre napoléonien, sous le N°341, était-ce, la même? En 1836, la matrice cadastrale, précise qu’elle est composée d’une maison et d’un verger. A cette date le propriétaire était Mr Jacques Fauquet, capitaine de navire. Il était également propriétaire de la parcelle N°340 (verger et maison) de l’autre côté de la sente, et d’une parcelle de bois. Son frère Généreux, était également propriétaire, il avait la parcelle N°337, toute proche, certainement suite à un héritage familial.
Le Bois Rosé >>> Le Clos Marguerite
Construction présente en 1836.
Une longère
L’Orée du bois
Le n°7 de la sente du Gabion, représente un groupement de 2 maisons bien dissociées.
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Villa les Roses
Elle se compose de deux bâtisse.
La ferme
C’est une bâtisse traditionnelle en colombage datant de 1724. Dans la cours, se dressait une caserne, pour loger les gardes-côtes en fonction.
NID D’ÉTÉ >>> LES NIDS
maison
Aucune information sur le lieu exact de la 1ère première photo. Après avoir repéré certains indices, nous en déduisons qu’elle pouvait se situer au n°5 de la Vieille Côte. Après le passage des troupes d’occupation, elle serait tombée en ruine et remplacée, avant 1955. Concernant l’homme médaillé, nous savons que c’est Louis Pierre Naze (°1856)
villa
2 maisons
Ces deux maisons sont liées par un droit de passage.
Pension Gerber
Comme son nom l’indique cet établissement servait de pension de famille, elle était tenue par la famille Gerber. (voir plus bas le Castel Gerber)
Une longère
Le Castel Gerber
Sur la 1ere carte postale, on peut voir Mme Gerber et un de ses locataires. Des colonies de vacances ont occupé les lieux.
Le Tennis & son logement
C’est la dernière propriété de la rue, elle faisait partie du Castel Gerber.
VUE D’ENSEMBLE
Pour une bonne visibilité, cliquer 2 fois sur la photo ci-dessus
Cette vue, est le résultat de trois clichés de cartes postales. Cela permet une meilleure compréhension de tout ce que l’on vient de lire. Ces vues sont très intéressantes, car ce sont les plus anciennes que l’on connaisse, c’est à dire avant 1901. Elles ne sont pas attribuées à un photographe, ou, a un éditeur. Néanmoins, nous pensons que c’est Monsieur Dutot, commerçant à St-Pierre-en-Port qui les a éditées en reprenant des clichés du photographe F.A. Une de ces trois vues existe dans une autre édition, plus ancienne que Dutot, celle de Hippolyte Buquet épicier aux Grandes-Dalles, qui les a commercialisée à partir de 1901 avec cette information : « F.A. »
À LOUER
__________ 1878 __________
LOCATION
__________ 1890 __________
M. Chavanieux, receveur des postes et télégraphes à Sassetot se charge des locations.
__________ 1891 __________
LOCATION MARC
__________ 1893 __________
« Vingt maisons pouvant loger, pendant la saison, une centaine d’étrangers (prix de location : 200 à 600 fr. pour toute la saison). La plus jolie de ces maisons est celle du capitaine Richard, de Fécamp. – Pour tous les renseignements s’adresser à Langaney-Séverin1, cafetier aux Grandes-Dalles »
Langaney Charles « Séverin » Prétextat1 (1851-1893) épicier aux Grandes-Dalles sur Sassetot en 1876.
__________ 1898 __________
LOCATION
__________ 1903 __________
LOCATION MARQUET
__________ 1903 __________
LOCATION LAFARGE « Vive Labeur »
__________ 1928 __________
LOCATION FUSTIER
__________ 1932 __________
LOCATION MARTIN
__________ 1933 __________
LOCATION VILLA WEYER
Jules Joseph WEYER (1878-1965) organistes à l’église Saint-Vincent-de-Paul à Paris, domicilié au 27 rue des péqueux.
__________ 1936 __________
LOCATION FLAMENT
__________ 1936 __________
LOCATION RESEDAS
À VENDRE / VENDU
__________ 1836 __________
MAISON AVEC TERRAIN
__________ 1843 __________
VENTE DE PANCHOUT-BUQUET à BERTEL-VAUCHEL
__________ 1844 __________
VENTE LHOMMET-BERTOT
VENTE APRÈS SUCCESSION LEGROS : MASURE…
__________ 1847 __________
VENTE DE PANCHOU À RICHARD
ET SUCCESSION LEMARCHAND
__________ 1862 __________
A VENDRE MAISON AVEC COUR ET JARDIN
__________ 1863 __________
VENTE TERRE DE LABOUR
__________ 1888-1889 __________
ADJUDICATION
__________ 1900 __________
SUCCESSION René PLACQUEVENT
__________ 1904 __________
VENTE
__________ 1907 __________
VENTE DE L’HÔTEL ALKER
__________ 1908 __________
CESSION
au 9 rue des péqueux
__________ 1909 __________
VENTE
14 Côte le Vauchel
PROGRAMME IMMOBILIER
Mis en place par le propriétaire de l’hôtel, Mr Michelat.
__________ 1910 __________
LICITATION LEGENTIL
__________ 3 août & 7 décembre 1919 __________
LICITATION RICHARD
__________ 1920 __________
A VENDRE CHÂLET
CESSION
Lire plus COCAGNE et GLASSANT
__________ 1921 __________
VENTE GERBER
PROPRIÉTÉS À VENDRE « Castel Gerber » situé aux Grandes-Dalles (entre Fécamp et Dieppe). Superficie d’environ trois hectares, jardin, prairie, bois sur lesquels se dressent 4 maisons bien construites et bien meublées, comprenant salons, salles à manger, 15 lits doubles et 35 lits simples, linge, etc. Prix 160 000fr
LICITATION MESNIL
__________ 1922 __________
Saisie Immobilière SERGENT, Châlet « Le Chaume »
__________ 1933 __________
A VENDRE VILLA LES CLOCHETTES
__________ 1934 __________
À VENDRE « LA CHAUMIÈRE »
__________ 1938 __________
A VENDRE
__________ 1939 __________
DOMMAGES DE GUERRE
Liste des demandes de réparations de dommages de guerre de 1939-1945.
Direction départementale de l’équipement (DDE)
Dommages de guerre – habitations
N° boite 238 W | Noms des sinistrés | Communes | Adresse | N° des dossiers |
---|---|---|---|---|
2845 | SOCIETE IMMOBILIERE DE PLACEMENTS IMMOBILIERS | ROUEN | Les Grandes Dalles, villa Le Rêve | 24476 |
3002 | BRUNIER Pierre | SAINT-PIERRE-EN-PORT | GRANDES-DALLES (LES) | 41991 |
4485 | FERRAS Indivision | SAINT-PIERRE-EN-PORT | Les Grandes Dalles | 33925 |
4682 | LAURENCE veuve Juliette, née CAFFIN | SASSETOT-LE-MAUCONDUIT | Les Grandes-Dalles, rue de la mer Les Clochettes | 40310 |
5065 | VOISIN Jean Charles | GRANDES-DALLES (LES) | 83997 | |
5401 | FONTAINE Florentin | SASSETOT-LE-MAUCONDUIT | Les Grandes Dalles | 123634 |
5209 | LE FOYER HAVRAIS | SASSEOT-LE-MAUCONDUIT | Les Grandes Dalles | 87783 |
5209 | LE FOYER HAVRAIS | SASSEOT-LE-MAUCONDUIT | Les Grandes Dalles | 87784 |
Dommages de guerre – Industries et Commerces
N° boite 238 W | N° Doss. | Noms des sinistrés | NomType d’entrepriss des sinistré | Communes | Adresses |
---|---|---|---|---|---|
1479 | 16158 | VOISIN Robert | Immeuble d’habitation | GRANDES-DALLES (LES) | Rue de la Plage |
Dommages de guerre – Bâtiments et services publics
238 W | N° des dossiers | Lieux ou organismes | Communes |
---|---|---|---|
2392 | 3533 | Sanatorium des Grandes-Dalles | SASSETOT-LE-MAUCONDUIT |
2407 | 5 | Sanatorium | GRANDES-DALLES (LES) |
2408 | 5 | Sanatorium | GRANDES-DALLES (LES) |
Dommages de guerre – Bâtiments agricoles
238 W | Noms des sinistrés | Communes | N° desdossiers |
---|---|---|---|
289 | SANATORIUM MARIN | GRANDES-DALLES (LES) | 11498 |