Le « puits à marée » ou « puits de marée »
Il pouvait avoir deux fonctions :
- Avant le 20e siècle, les habitants côtier, utilisaient des puits à marée, pour se procurer de l’eau potable.
Aux Grandes-Dalles, le puits à marée se situe à l’entrée du village au croisement de la route départementale 79. (Nous avons entendu parlé, qu’il y en aurait eu, un autre, sur l’autre versant, en bas de la Vieille-Côte.)
Cette construction, fait partie des édifices d’intérêt patrimonial, identifiés au titre de l’article L151-19 du Code de l’Urbanisme.
- Ça, deuxième fonction, était de permettre aux marins de s’informer sur l’état de l’océan avant d’embarquer. Le puits était alors creusé dans un port et mis en communication souterraine avec la mer, afin de faire connaître à tout moment la hauteur de la marée
Comme son nom l’indique il fonctionnait avec la marée :
À marée montante, l’eau de mer repousse, l’eau douce, en la faisant remonter dans le puits.
Les puits à eau
Recensement effectué en 1969, et actuellement mis à jour par la BRGM
rue des Péqueux
- Nature: puits
- Profondeur atteinte : 20.2 m
- Diamètre de l’ouvrage: 80 mm
- Date fin de travaux : Non renseigné
- Mode d’exécution : manuel.
- État de l’ouvrage: accès, paroi-pierre, non-exploite, mesure, prélèv.
- Utilisation: Eau-individuelle.
- Objet de la recherche : Eau.
- Objet de l’exploitation: Non renseigné
- Objet de la reconnaissance : Non renseigné
- Gisement : Non renseigné
- Références : Non renseigné
- Référencé comme point d’eau : oui
- Niveau d’eau mesuré par rapport au sol : 19,45 m – 1 octobre 1969
Altitude de la nappe : 10 m.
48 rue des Péqueux
- Nature : puits
- Profondeur atteinte : 22.55 m
- Diamètre de l’ouvrage : 130 mm
- Date fin de travaux : non renseigné
- Mode d’exécution : manuel.
- État de l’ouvrage : accès, paroi-pierre, non-exploite, prélèv, mesure.
- Utilisation : eau-individuelle.
- Niveau d’eau mesuré par rapport au sol : 19,51 m – 3 septembre 1969
rue de la Vieille Côte
- Nature : puits
- Profondeur atteinte : 24.6 m
- Diamètre de l’ouvrage : 120 mm
- Date fin de travaux : Non renseigné
- Mode d’exécution : manuel.
- État de l’ouvrage : accès, paroi-pierre, non-exploite, mesure, prélèv.
- Utilisation : eau-domestique.
- Objet de la recherche : eau.
- Objet de l’exploitation : Non renseigné
- Objet de la reconnaissance : Non renseigné
- Gisement : Non renseigné
- Références : voir 0057 2X 0030
- Référencé comme point d’eau : oui
- Niveau d’eau mesuré par rapport au sol : 21,5 m – 1 octobre 1969
Altitude de la nappe : 15 m.
rue de la Vieille Côte
- Nature : puits
- Profondeur atteinte : 29.35 m
- Diamètre de l’ouvrage : Non renseigné
- Date fin de travaux : Non renseigné
- Mode d’exécution : manuel.
- État de l’ouvrage : accès, paroi-pierre, puisard.
- Utilisation : exhaure.
- Objet de la recherche : Non renseigné
- Objet de l’exploitation : Non renseigné
- Objet de la reconnaissance : rejet-eaux-usees.
- Gisement : Non renseigné
- Références : Non renseigné
- Référencé comme point d’eau : oui
- Niveau d’eau mesuré par rapport au sol : Non renseigné
Altitude de la nappe : 20 m
Les citernes d’eau en forme de puits.
Les citernes d’eau en forme de puits, sont apparues ultérieurement, aux Grandes-Dalles, vers 1860. C’était à l’époque des premières constructions de maisons en briques et silex. Ces maisons avaient des toitures en ardoises, complétées de gouttières, qui alimentaient ces citernes. Auparavant, il n’y avait que des chaumières, donc impossibilité de récupérer l’eau de pluie du toit.
Ces réservoirs d’eau, avaient deux fonctions : — d’avoir de l’eau potable en la faisant bouillir. — d’éteindre le feu en cas d’incendie, car des toits en chaume étaient toujours présents.
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