SES HABITANTS

(Dutot) Pêcheuse de crevettes 1904
Cette photo est issue d’une carte postale attribuée aux Grandes-Dalles, mais  également  à St-Pierre-en-Port, l’identification reste incomplète.
Melle BUNEL et sa mère Baptistaine (dite mère Jacquise),Roberte, Marie DORE, et la bonne du curé.

Boujou des pêqueuses Dallaises :
Ça va-t-y? 
Y’r fait beau, Anhuy à Grandes-Dalles, pa !
à c’t’heu, arsoir, on y veyait goutte.
La pèque a t’y été bonne ? Hein ? Dè?
A tantôt.

Glossaire du patois normand / par M. Louis Du Bois édition de  1856. 

Spécificités du parler d’Yport de Michèle Schortz.

lire des histoires cauchoises.    

STATISTIQUES

 Établi principalement avec les recensements de population.

Avec les informations recueillies sur les relevés de recensements, dont le détail est ci-dessous, nous remarquons que la plus forte densité de la population serait* sur l’année 1836. Cette population déclinera pour moitié, cent ans plus tard. (*le conditionnel est de mise, car les sources sont imprécises sur certaines années).

Nous avons comparé la population des deux hameaux, Grandes et Petites Dalles, toutes deux, dépendante de la commune de Sassetot, la conclusion est qu’à cette époque les habitants des Grandes-Dalles étaient plus nombreux, passant du simple au double. (exemple pour l’année 1861, 116 contre 234 habitants).

Après avoir étudié les familles Dallaises, sur les deux dernières décennies, nous avons remarquer qu’au 19e, les hommes avaient une profession très flexible. Bien sure, comme partout ailleurs, il y a les « journaliers », travailleurs qui passent régulièrement d’un métier à un autre en louant leurs bras en fonction des offres. Mais il y a surtout des habitants qui passe très facilement d’un métier terrien comme cultivateur et tisserand, pour devenir marin, et vis versa. Ce qui en résulte, c’est qu’au sein d’une même famille les professions peuvent être éclectiques, et tout l’inverse au 20e siècle.

Les femmes étaient pour ainsi dire vouées au métier du fil, en étant : tisserande, trameuse, fileuse, bobineuse, et plus tardivement couturière.

Au début du 20e siècle, avec l’arrivée de l’hôtel et des touristes, les professions se diversifient. Les mouvements migratoires ont augmenté, certaines personnes ont suivi leur patron pour aller travailler en métropole.

Concernant les enfants, à partir du 19e jusqu’à la moitié du 20e siècle, il était fréquent de les voir recensés, comme marins, trameurs, domestique, et autres, alors qu’ils étaient âgés de 12 ans pour la plupart, et même 8 ans pour certains…

Les hommes et les femmes se mariaient assez tardivement, et ils n’étaient pas rares de voir des couples reconnaître leurs enfants après le mariage. Certaines femmes sont restées mères célibataires toute leur vie. On peut dire également que la consanguinité de la population Dallaise est évidente. Seule y échappait, la population mouvante comme les douaniers, cultivateurs, et commerçants.

Il y avait également quelques indigents et mendiants secourus par la charité. Le recensement de population de 1841, nous fait part qu’ils étaient 78 adultes et enfants sur le versant de Sassetot. Ce nombre a bien diminué en 1872, pour passer à 14. Par la suite, vers 1885 un « Bureau de Bienfaisance » sera crée dans la commune de Sassetot, (c’est le Conseil général du département qui budgète individuellement en fonction des cas.)

recensement GRANDES-DALLES.png

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LISTAGE DES HABITANTS

Cette liste, concerne uniquement les personnes qui ont un lien avec le hameau des Grandes-Dalles, par le fait d’y être né, décédé, ou bien d’y avoir vécu à demeure ou en villégiature. Elle représente une partie de la population du 19e & 20e siècle . Ce récapitulatif, n’est pas exhaustif, et sera mis à jour ultérieurement.

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JOURNAL FAMILIAL DES HABITANTS

A rrachés à ce monde et à jamais enfuis,
N os Ancêtres, hélas, sont perdus dans la nuit.
C ‘est pourtant grâce à eux que nous sommes ici.
Ê tre attentifs qu’un jour ils sortent de l’oubli,
T endrement, patiemment et sans aucun répit.
R emonter le passé, ressusciter leurs vies,
E t les faire connaître aux grands et aux petits,
S era notre façon de leur dire merci .

ANCÊTRES

auteur anonyme

__________ 1694 __________

Le premier habitant et commerçant connu des Grandes-Dalles est Mr Charles DESMARES cabaretier en 1694.

__________ 1712 __________

 Listing des propriétaires en 1712.  D’après le Plan Géométrique de la Paroisse de Sassetot  

DE MONVILLE — LE NOUVEL — DE LOURAILLE — PLAQUEVENTLANGANÉTOUPINVANDRINCARPENTIERFALAISEDORCHORBRETELLESOLAL

__________ 1750-1764 __________

Jacques ALLAIS (1695-1770), est un autre commerçant, « marchand cabartier » vivant  avec certitude aux Grandes-Dalles de 1750 à 1764. Jacques a eut trois épouses, la première Suzanne CROTTAY (1697-1737), lui donne un fils Jacques Nicolas ALLAIS qui deviendra marchand laboureur, il se marie à Rouen en 1744, avec une demoiselle de St-Martin-aux-Buneaux, Marguerite PISSIAS. Ils auront ensemble trois enfants, nés aux Grandes-Dalles.

Françoise PISSIAS (1709-1741), la deuxième épouse du cabaretier Jacques Allais, lui donnera un second fils, puis elle décédera de ses couches, trois jours plus tard. Ce fils, Guillaume Pierre ALLAIS, se faisant appeler Pierre, est toillier puis marinier, il se marie à Sassetot avec Marie Anne SAILLOT.

La dernière épouse de Jacques Allais est Marie DAUSSY (1695-1775), par deux fois veuve, ne lui donnera pas d’autre enfant.

Une autre information, les deux épouses, Françoise et Marguerite Pissias, sont sœurs. Ce sont les filles de Charles Pissas et de Madeleine Bellanger de Saint-Martin-aux-Buneaux.

__________1750-1768__________

1750-1768, Louis Antoine Alexandre Le Bailly de La Falaise (1716-1790 ) est Conseiller du roi, et « Receveur des fermes royales au port des Grandes-Dalles» de 1750 à 1756, puis le terme a changé pour être « Receveur des droits royaux au port des Grandes-Dalles» de 1757 à 1768. Il est originaire de La Poterie-Cap d’Antifer, près d’Etretat, et décèdera à Sassetot-le-Mauconduit. Entre-temps il fondera une famille avec Catherine Jacqueline Le Coq (Le Cocq), qui est la fille d’un bourgeois du Havre, et sieur de Mézières. De cette union faite en 1750 à Fécamp, ils auront 11 enfants nés à Sassetot, et peut-être aux Grandes-Dalles.

On peut remarquer que sur le plan géométrique Magin de 1712, la parcelle cadastrée N°257, (parcelle jouxtant l’ancien tracé de la sente du gabion) appartenait a un certain M. Falaise, serait ce de la même famille ? (peut-être à son père Charles Le Bailly seigneur de la Falaise, écuyer et capitaine d’infanterie).

Cette famille est originaire du pays de Caux, elle a tiré son nom patronymique d’une charge féodale qu’elle tenait à titre de fief du comte de Longueville. (Dictionnaire historique et généalogique)

__________ 1752 & 1852 __________

En 1752, Jean-Baptiste RICHARD (1794-1870) vit au Grandes-Dalles. Ancien marinier, il devient préposé aux douanes Royale. Son acte de naissance est enregistré à Sassetot en 1794. Ses parents se sont mariés à St Pierre en Port, en 1786. Son père était marinier sur la corvette « La Mâtine » au Havre, pour le service de la république. Jean-Baptiste a plusieurs enfants, dont une fille, Victoire RICHARD qui a épousé Hippolyte LIOT, et domiciliés sur Rouen. Après la succession des époux Richard, en 1881, Hippolyte Liot et les autres membres de la famille, vendent, une parcelle de terre, située aux Grandes-Dalles anciennement n°392, à  Mr François Perquer (père de la comtesse de Mun). Cette parcelle, se situe juste au-dessus de la villa Bellevue près de la mer, côté Sassetot.

Un des petits enfants, nommé Jean Victor LIOT, (photo ci-dessous) est né en 1852, aux Grandes-Dalles, dans la maison de son grand-père, Jean-Baptiste Richard.

LIOT Victor
Jean LIOT
Georges LIOT

Jean Liot et son frère Georges Liot, Maire de Bihorel de 1896 à 1910, ont fondé la « Maison Liot frères ».

1913

Constructeurs de machines agricoles à Bihorel, près de Rouen. Ils ont été récompensés par une médaille de vermeil en 1894, et par une médaille d’or à l’exposition de 1900. (plus d’infos sur ce lien)

__________ 1794__________

Présence de la famille JOLY ou bien JOLLY, JOLLI, difficile à préciser. Ce nom s’écrit différemment selon l’enregistrement des actes, sur la commune de St-pierre-en-Port ou Sassetot-le-Mauconduit, selon l’époque également, et encore plus surprenant, il y a même deux orthographe différentes dans un acte, pour désigner la même personne. Il faut également préciser que la famille concernée a appris a signer son nom à la fin du 18e siècle, tout en étant adulte. Nous pouvons donner l’exemple des frère « Joly », dont l’acte de baptème est ainsi orthografié. Aucun  des trois ne sait signer en 1783 et en ce qui concerne Jean, celui-ci, signe très bien deux ans plus tard. Cette situation fait, que la fratrie Joly n’a pas la même signature.

La preuve de l’existence de cette famille aux Grandes-Dalles, vient d’un acte de naissance d’une enfant Marie Adélaïde JOLY, née et décédée en 1794 « …est accouchée…dans sa maison située aux Grandes-Dalles, hameau de Bouleville » Pour comprendre ce terme « aux Grandes-Dalles, hameau de Bouleville », reportez vous sur les explications de Joël TRÉPIED.

Cette fillette, née aux Grandes-Dalles, a d’autres sœurs, dont les actes de naissance sont enregistrés sur les deux communes de St Pierre et Sassetot, mais sans autres précisions, ce qui malgré tout, peut laisser penser qu’elles sont nées dans le même hameau. Il s’agit des filles de Pierre JOLY (1749-1809) maître de bateau, puis marinier sur les vaisseaux de la république. Marié en 1782 avec Marie Madeleine BAILLEUL (1757-1827). Sur les cinq enfants connus, nés de ce couple, seules deux filles ont pu fonder une famille, dans les communes avoisinantes.

__________ 1807 __________

Le patronyme HAUCHARD, que l’on retrouve liée à toutes les autres familles des Grandes-Dalles, y est présente avec certitude en 1841 avec Delphin Nicolas Napoléon HAUCHARD (1807-1888). Employé aux douanes, il épouse Marie Catherine LATOURTE, originaire d’Heuqueville. Ils ont plusieurs enfants nés à Elétot, Sassetot et les Grandes-Dalles. Le père de Delphin : Jean Jacques HAUCHARD (1760-1817), est toillier,  Il est difficile de définir son domicile, car il est né et décédé à Sassetot, il s’y est marié également en 1795 avec Marie Rose LORMOY, mais le couple a eut des enfants successivement sur les deux communes limitrophes de St Pierre et Sassetot. Sur la commune de Sassetot, certains actes de décès de leurs enfants, ont la mention : « né aux Grandes-Dalles » pour l’un et pour un autre « né au hameaux de l’église ». Leur descendance est nombreuse, en voici un extrait.

HAUCHARD
photos Généanet Olivier MALIGOT

__________ 1818  __________

L’année 1818, indique la présence de la famille COLLOS aux Grandes-Dalles, elle était certainement présente avant, mais les registres paroissiaux et d’état-civil ne le précisent pas. Deux frères issue de Pierre Noël COLLOS (1748-1808) et de Suzanne VINCENT se distinguent :

Jean-Baptiste Alexandre COLLOS (1780-1828) et son épouse Marie Anne ROBERT, étaient, pour l’un toillier et tisserand et pour l’autre fileuse. Ils ont eut ensemble au moins six enfants. Certain de leurs petits enfants, nés aux Grandes-Dalles, y restèrent pour devenir marin, comme Jean victor COLLOS (1832-1855),   Pierre Alexandre COLLOS (1835-1862) qui a péri en mer comme son père, la même année. Il avait épousé Irma HAUCHARD en 1861. Veuve, celle ci épousa en seconde noce, le cousin de son époux, Félix Armand COLLOS (1841-1888) également marin aux Grande-Dalles.

Jean-Pierre COLLOS (1789-1861), tisserand aux Grandes-Dalles, a épousé, en 1815 à Sassetot-le-Mauconduit, Marie Catherine LEMAITRE (1781-1859) . Il semblerait que seuls deux enfants, soient issus de cette union, l’ainée n’a vécu qu’un an, et le second Jacques COLLOS (1819-1840) devient lui aussi tisserand, mais de courte durée, puisqu’il décède à l’âge de 21 ans dans la maison de son père. Les parents décèdent à deux ans d’intervalles dans leur maison des Grandes-Dalles sur Sassetot-le-Mauconduit.

__________ 1819-1905 __________

Louis Nicolas FLAMAND (1793-1866) domestique, et son frère Pierre FLAMAND (1795-1865) journalier, sont originaires d’Hautot-le-Vatois, puisqu’ils y sont nés.  Cela ne veut pas dire qu’ils y ont vécu longtemps. Le parcours de leurs parents est difficile à relater, étant itinérant, ils ont vécu à Héricourt-en-Cx, Écretteville-lès-Baons, Hautot-le-Vatois, Envronville, Auzouville-Auberbosc, Theuville-aux-Maillots, Fauville-en-Caux et peut-être un passage à Sassetot-Le-Mauconduit, puisqu’un de leurs deux garçons précités et ses deux filles Rose et Louise, s’y sont mariés. Les deux frères Louis et Nicolas, épousent chacun leur tour en 1819 et 1821, une demoiselle CAUQUAIS. Rose Victoire (1802-1847) tisserande et Marie Julie (1784-1868) fileuse. Elles sont toutes les deux sœurs, et filles de Jacques CAUQUAIS et de Catherine MIUS, de Sassetot. L’un des deux ménages, Pierre & Rose Victoire FLAMAND semble s’être installés aux Petites-Dalles, puisqu’ils y sont décédés, tandis que l’autre ménage, Louis Nicolas & Marie Julie FLAMAND semble s’être installés aux Grandes-Dalles, comme le mentionne l’acte de décès . Ce couple Grandallais a eut trois filles tisserandes mariées à Sassetot-le-Mauconduit.

L’aînée Victoire Angélique FLAMAND (1817-1896), se mariera en 1839 avec Charles FEUGUERAY. Elle passera sa vie aux Grandes-Dalles tout comme sa sœur cadette, Marie Julie FLAMAND (1823-1905), qui s’unira en 1850, avec Pierre Martin LOUVEL. La dernière Louise Florine FLAMAND (°1824), épousera, en 1849, Eugène BRIDEL, ils vivront après leur mariage à Fécamp, mais Louise Florine, accouchera de deux filles dans la maison de son père, en 1849 et 1852.

__________ 1824  __________

 Listing des propriétaires en 1824. D’après la matrice de Saint-Pierre-en-Port et de Sassetot-le-Mauconduit. (dépouillement Françoise Jouette)  

ALLAIS  — AUDET  — BERTAUX  — BERTEL  — BERTOT  — BRETET  — CAUQUAIS  — COLLAUX  — DELAMARE  — DELARUE  — DESCHAMP  — DESHOMMET marquis de Martainville  — DESJARDINS  — DEVERS  — DUBOC  — DUMOUCHEL  — DUPORT  — FAUQUET  — FIQUET  — FLAQUERON  — HEDOUIN  — JEANNE  — JOLI  — LAURENT  — LE GOUVERNEMENT  — LEFRANÇOIS  — LEGROS  — LEMONNIER  — LENOUVILLE (Lenouvel)  — LESUEUR  — MESOUARD  — MOROUARD (Maurouard)  — NOLLET  — PANCHOU  — PLAQUEVENTRICHARD  — ROBERT  — SAVORET (Savouret)  — SELLE  — TELIER  — THOMINE  — TOCQUES  — VASSE  — VAUCHEL  — VERDIERE

__________ 1824-1929  __________

La famille Tocque est originaire de Fécamp. Le patriarche Philippe Nicolas TOCQUE (1766-1850), arrive à St Pierre-en-Port à la fin du 18e siècle, il est « employé dans les fermes du Roy » aux Grandes-Dalles. Il se marie en 1786, avec une demoiselle DODARD de St-Pierre-en-Port. Ils auront sept enfants, nés dans cette même commune. En 1814,  d’après les registre d’état civil, son statut professionnel a changé, il est devenu « sous-lieutenant des douanes ». Puis il prend le grade de « lieutenant des douanes » sur les lieux des Petites-Dalles, secteur de St Martin aux Bureaux, ou il réside. Après le décès de son épouse en 1820,  il fonde un autre foyer à St Martin, et il aura deux autres enfants. En 1827, il y est retraité et y réside toujours.

p93 copie


Son fils ainé, Louis Nicolas TOCQUE (1787-1873) est marin à ses débuts, puis employé aux douanes comme son père. Il aura des enfants de deux lits, dont Léon Léopold TOCQUE (1834-1894). Ce que l’on peut dire avec certitude, c’est qu’il vit aux Grandes-Dalles avec son épouse Maria HAUCHARD, et neuf de leurs dix enfants y sont nés.

TOCQUES Jules Gaston (geneanet Michèle Toutain)
Jules Gaston Tocque (geneanet Michèle Toutain)

Un de leurs garçons Jules Gaston TOCQUE (1870-1956) marin terre-neuvas, devient capitaine en 1909, puis armateur de marine marchande à Fécamp. En 1922, il achète un dundee, qu’il rebaptise « Grandes-Dalles ». Jusque-là tout va bien, mais en 1929, à la suite d’une tempête il perd son harenguier qui s’échoue près de Veulette-sur-mer. Il a tout perdu. (voir l’article)

TOCQUE (geneanet Michèle Toutain)
photos geneanet Michèle Toutain

__________ 1824-1873 __________

François Aimable PANCHOUT (1824-1872), marin, s’est installé aux Grandes-Dalles après son mariage en 1849 avec Louise Françoise RENAULT (1824-1870), tisserande et native du hameau. François est né Sassetot, comme toute sa fratrie, composée de trois frères et trois sœurs. Ses ancêtres sont également Sassetotais, mais son père Michel François PANCHOUT (1802-1873), tisserand puis marin, s’est installé avec sa famille à Fécamp vers l’année 1845. Il y est décédé, tout comme la première de ses trois épouses, Françoise BUQUET, mère de ses sept enfants.

Le couple François et Louise, finiront leur vie, dans leur hameau natal, après avoir donné naissance à six enfants aux Grandes-Dalles. Sabine °1849, François °1851, Joséphine °1855 et Aimable °1857, M.Eugénie °1861, plus un dernier qui sera mort-né. Ceux-ci se marieront, et feront leur vie à Fécamp. Seule Rose, une de leurs petites filles naîtra aux Grandes-Dalles en 1871.

__________ 1828 __________

RENAULT Sénateur Martin (1800-1868), tisserand, est décédé en 1868, dans sa maison des Grandes-Dalles, il épouse en 1823 à Sassetot, Françoise ARCHER (1800-1873). De ce mariage, naît au moins neuf enfants, qui pour certains, ont vu le jour avec certitude aux Grandes-Dalles. Par conséquence, les écrits des actes d’état-civil, nous informent que le couple était présent aux Grandes-Dalles en 1828.

Leurs trois garçons survivants, deviennent marins, et deux d’entre eux vivent et décèdent aux Grandes-Dalles. Il s’agit de Magloire Sénateur RENAULT (1830-1852) et d’Adolphe RENAULT (1836-1905). Nous savons également que ce couple a eut quatre filles survivantes, dont deux vivent aux Grandes-Dalles, c’est l’aînée, Louise Françoise RENAULT (1824-1870) mariée en 1849 à François PANCHOUT, marin et la cadette, Pauline Joséphine RENAULT (1828-1898) mariée en 1854 avec Jean-Pierre LEFEBVRE, marin.

Leur descendance patronymique est assurée aux Grandes-Dalles, avec l’union en 1863 d’Adolphe RENAULT et de Marie Orélie DRONY (1837-1896). Ils auront entre autres, trois garçons marins, une fille mariée avec un marin et vivant aux Grandes-Dalles….

__________ 1830-2011 __________

La famille LEFEVRE se serait installée depuis longtemps aux Grandes-Dalles, mais les premières informations qui le prouvent, date de 1830.

L’aïeul Jean Pierre Paul LEFEVRE (1766-1813), marchand, est marié avec Marie Rose VERDIERE (1769-1816). Avec leur deux fils marins,  Pierre Frédéric LEFEBVRE (1807-1870) et Louis Augustin LEFEBVRE (1810-1874), ils auront au moins 14 petits enfants, puis 16 arrières petits enfants , et 10 arrières arrières petits enfants nés aux Grandes-Dalles, et bien d’autres nés ailleurs. Les derniers descendants connus domiciliés aux Grandes-Dalles nous ont quitté en 2011.

Un de leur descendant, Achille LEFEBVRE (1859-1913), marin, propriétaire et vivant aux Grandes-Dalles est marié avec Marie-Aimée THELLIER (1861-1933). Trois de leurs quatre garçons y vivent également :
— 1/ Joseph-André-Alphonse (1882-1962) marin x Marie-Rose-Julia LEFRANÇOIS
— 2/ Pierre-Léopold (°1885) marin x Suzanne-Germaine-Marguerite FERAS
— 3/ Maurice-Alfred (°1897) marin x Louise-Angèle HAUCHARD
En 1939 les enfants d’Achille vendent les deux parcelles 329 & 336 situées, rue des péqueux, côté Sassetot, à l’association du Sanatorium.

__________ 1836-1873__________

Cyprien Généreux SAINT REQUIER (1814-1873), s’est certainement installé aux Grandes-Dalles, après son mariage avec Joséphine Clarisse JEANNE (1815-1893). Cyprien est originaire de Vinnemerville, tandis que Joséphine est née à Sassetot, et peut-être même aux Grandes-Dalles, comme son acte de décès, pourrait laisser penser. Les écrits de l’état-civil de Sassetot, nous informent également, qu’ils sont tous les deux décédés dans leur maison sise aux Grandes-Dalles. Joséphine est fileuse, tout comme sa mère, qui est restée célibataire, malgré son statut de mère de trois enfants, celle-ci décédera trop tôt, âgée de 46 ans. Joséphine est l’ainée de la fratrie. Elle se marie à l’âge de 21 ans, à Sassetot avec Cyprien, qui à cette époque était chiffonnier, deux ans plus tard, il deviendra marin. Leurs quatre premiers enfants naîtront sur la commune de Sassetot, et les six autres sur la commune de St Pierre. Ce va-et-vient entre les deux communes, pourrait s’expliquer par le fait, qu’ils habitaient bien les Grandes-Dalles, comme le démontre l’hypothèse ci-après :

installés au début de leur mariage en 1836, dans la maison maternelle de Joséphine côté Sassetot, puis après la naissance de leur quatrième enfant, vers 1844, ils se déplacent dans une maison plus spacieuse, sur l’autre versant du hameau à St Pierre. Puis après l’envol de leurs enfants, ils auraient réinvestis leur maison d’origine, et y seraient décédés.

Ce qui est incontestable, c’est que nous avons la preuve que certains de leurs enfants étaient domiciliés aux Grandes-Dalles, comme leur fils Emery Pierre (°1849) marin, qui vivait aux Grandes-Dalles avant son mariage en 1873 avec Anasthasie HEUZÉ. Ainsi qu’une de leur fille Marie Blanche Rachel (1857-1908) modiste, restée célibataire, et qui y est décédée. Puis Clémentine Anastasie (1854-1922) qui a découvert un cadavre au Grandes-Dalles en 1869, celui de la veuve Lefrançois (lire l’article)

__________ 1836 __________

Le couple, André Martin VERDIÈRE (1806-1867) marin, marié en 1827 avec Marie Angélique FAUQUET (1804-1868) fileuse, sont vraisemblablement installés aux Grandes-Dalles depuis leur mariage en 1827, mais nous ne pouvons le prouver qu’a partir de 1836. Ils ont eu une grande famille, de dix enfants. Leurs six garçons sont devenus marins, et deux d’entre eux sont mort à l’adolescence. Deux des quatre filles ont survécu et sont devenues fileuses. Certains de leurs enfants, sont restés vivre aux Grandes-Dalles comme :

Jean Baptiste VERDIÈRE (1830-1883), a épousé en 1856, Sophie SAVEY (1830-1887). Ils s’installent dans un premier temps aux Grandes-Dalles, ou naissent leurs enfants, un fils mort en bas âge, et quatre filles. Puis la famille s’installe à Senneville-sur-Fécamp, avant que leurs filles, soient en âge de fonder une famille.

— Sénateur Pierre VERDIÈRE (1833-1916) a épousé l’une après l’autre les deux sœurs HAUCHARD. En 1861 avec Angélique (1836-1863), morte après avoir donné naissance à un enfant sans vie, puis en 1865, avec Delphine (1841-1914), qui lui donnera huit enfants. Ils sont tous nés aux Grandes-Dalles. De ces huit enfants, l’ainée se marie avec Paul ROGER et s’installe à Sassetot, une autre restera célibataire, et le seul garçon survivant, Pierre Charles Sénateur VERDIÈRE (1833-1916), sera marin, et fera sa vie sur St-Pierre-en- Port.

Charles Pierre VERDIÈRE (1835-1895), épouse Aimée HAUCHARD (1836-1902). Aimée est également la soeur des deux épouses de son frère, cité plus haut. Ils ont eu un premier fils Pierre Sénateur, qui hélas n’a pas survécu. Et quatre ans plus tard, en 1868, ils auront un second fils qui portera les mêmes prénoms Pierre Sénateur VERDIÈRE. Leur fils unique, sera dans un premier temps cafetier aux Grandes-Dalles de 1886 à 1897, puis boulanger durant une courte période, pour se reconvertir par la suite comme marin de 1899, jusqu’à la fin de sa vie. De son court mariage, soldé par un divorce, il eut trois filles: des jumelles, décédées prématurément, et la troisième, dont la charge lui revenait, fut élevée par son oncle Sénateur VERDIÈRE de St Pierre en Port.

En 1906, un drame est survenu aux Grandes-Dalles, dans la maison de Sénateur VERDIÈRE. Est-ce bien chez cet oncle Sénateur ? Domicilié sur St-Pierre ? Si oui, cela précise sa localisation. Ce drame concerne un locataire, un enfant de 13 ans, Marc Henri COUDEU (1893-1906), mort en manipulant un pistolet. Fils de Marie « Joseph » Léonce COUDEU (1857-1923), commissionnaire en marchandises entre la France et le Chili, et de Juana Eloisa Ana GILLET (°1866). Ce couple, c’est marié en 1884 à Santiago du Chili et vit avec leurs quatre enfants à Paris.

__________ 1836__________

Le patronyme BERTEL ou BRETEL, selon les différents enregistrements de l’état-civil, causé par la confusion et l’anbiguité de la phonétique cauchoise (Pour exemple : des bretelles de pantalon se prononçaient bertelles ou bretelles.)

Il existe 2 branches BERTEL aux Grandes-Dalles, dont nous ne connaissons pas le lien qui remonterait peut-être avant 1650.

  • Jean « Joseph » BERTEL (1773-1855), marinier, semble être propriétaire de la parcelle, anciennement N°354 au Grandes-Dalles* ce qui correspond aujourd’hui au N°19 rue des péqueux, sur le versant de Sassetot. Avec son épouse, Marie « Françoise » LETELIER (1781-1859), ils demeureront avec certitude, aux Grandes-Dalles, mais sur le versant St-Pierre, de 1836 à 1853. Un seul de leurs 6 enfants, restera sur place, pour y fonder sa famille, il s’agit de Marie Anne « Rose » BERTEL (1708-1874) avec son mari, François Benoit MARCHAND (1807-1881). Ils vivront dans la maison au N°19 après leur mariage en 1834. Cette lignée BERTEL aux Grandes-Dalles, s’est arrêtée avec Marie Anne « Rose », mais sera encore présente sous les noms de MARCHAND et ROBERT entre autres. La propriété au N°19 restera un bien familial jusqu’au décès des deux sœurs ROBERT, Jeanne et Yvonne en 1990 et 1980.
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Descendance BRETEL, avec les propriétaires du N°19 rue des péqueux (cadre vert)

(*sources Michel-Darves)

  • Pierre Adrien Justin BERTEL (1773-1828), canonnier, est né la même année que le précédent, mais sur la commune de St Pierre-en-Port, sans autre précision.  Son fils Jacques « Pierre » BERTEL est capitaine au long court.  Il décèdera en revenant de Terre-Neuve sur « Le Declieux », à Pauillac, dans la Gironde. Étant décédé trop tôt à 41 ans, il ne profitera pas longtemps de sa demeure Grandallaise à St Pierre. Son unique fils Pierre Ernest BERTEL (1838-1905), employé du télégraphe à Fécamp, puis receveur de l’hospice de Fécamp y vivra un temps, avec sa mère Anastasie Yacinthe VAUCHEL (1813-1891), jusqu’au remariage de celle-ci en 1856 à Sassetot. Elle quittera un temps le hameau, pour vivre avec son nouvel époux cultivateur à Croix-Mare. À nouveau veuve, elle reviendra aux Grandes-Dalles, mais sur le versant Sassetot, où elle décèdera.

__________ 1839-1900__________

Le couple Charles Isidore FEUGUERAY (1814-1900), et Victoire Angélique FLAMAND (1817-1896) vivent aux Grandes-Dalles. L’un est maçon à son mariage en 1839, et juste après, il devient journalier, l’autre est tisserande. Il est difficile de situer dans le temps, leur domiciliation aux Grandes-Dalles, peut-être, y sont-ils nés ? L’acte d’état-civil de leur décès, pourrait nous le laisser croire, mais il ne faut pas si fier. Ce qui est sure, c’est qu’ils y sont décédés, dans leur maison, tout comme leurs parents respectifs, avant eux, qui sont :

Jean Guillaume FEUGUERAY (1779-1847) toilier et tisserand & Marie Marguerite LEFEBVRE (1780-1829)

Louis Nicolas FLAMAND (1814-1900) domestique & Marie Julie CAUQUAIS (1784-1896) fileuse.

Le ménage Charles et Victoire FEUGUERAY a eu six enfants, enregistrés à Sassetot, et certains actes, ont la mention « né aux Grandes-Dalles ». Trois sont morts en bas âge. Leur fille M.Joséphine °1846 et leurs deux garçons, Louis °1842 et Amédée °1849, partiront fonder une famille à proximité.

__________ 1840 __________

Pierre Michel ANGOT (1805-1885) est le fils de Jean Angot tailleur d’habit à Cany-Barville. Il s’installe à Ancretteville-sur-Mer comme tisserand, puis se marie à Sassetot en 1827 avec Céleste FAVEY (1803-1859). Par la suite, en 1840, il devient marin, puis bobineur vers la fin de sa vie, et décédera chez lui, aux Grandes-Dalles. Entre temps, il aura eu avec son épouse, au moins six enfants, nés sur la commune de Sassetot, peut être au hameau d’Houlgate. Les quatre garçons sont devenus marins, le plus jeune d’entre eux se noya en tombant dans l’avant-port de Fécamp. Les trois autres domiciliés aux Grandes-Dalles, se marient, et deux y restèrent. Il s’agit :
— de l’aîné, Pierre Damascène ANGOT (1828-1889) marié en première noce en 1857 avec Pauline LEFEBVRE (1829-1874), de cette union, six enfants naîtrons, pour la plus part aux Grandes-Dalles.
— et du cadet, Adrien Arthur ANGOT (1832-1905), marié en 1859, avec Bilienne Claris BLONDEL (1830-1904). Deux de leurs trois enfants naîtront aux Grandes-Dalles.

__________ 1844 __________

Originaire de Vittefleur près de Cany-Barville, Pierre Martin LOUVEL (1822-1895), domestique et journalier, s’installe aux Grandes-Dalles avant 1844. Il se marie à Sassetot en 1850, avec Marie Julie Alexandrine FLAMAND (1823-1905), tisserande, originaire des Grandes-Dalles. Dans ce hameau, ils y élèveront leurs trois enfants.

— 1/ Alexandrine Amandine Louise LOUVEL (1844-1926), tisserande, se mariera en 1870 avec Edouard Julien LECOUTRE (1847-1894). Tout d’abord installé aux Grandes-Dalles, comme le prouve la naissance de l’aîné de leurs onze enfants en octobre 1870 : Édouard Jules Julien LECOUTRE, par la suite, le ménage élira domicile à proximité, au hameau de Briquedalles. Plus tard un autre de leurs enfants, viendra également vivre aux Grandes-Dalles, il s’agit Joseph Lecoutre. (voir plus loin)

— 2/ Pierre Léopold LOUVEL surnommé Léopold est né en 1850, et marié en 1878 avec Marie Julie Sabine LEFEBVRE (1851-1901). Il a été marin toute sa vie aux Grandes-Dalles. Ils auront six enfants, pour certains nés avec certitude aux Grandes-Dalles sur Sassetot, et d’autres sur St-Pierre, mais sans autres précisions. Son unique fils, Joseph Léopold LOUVEL (1886-1959), marin, louait une chaumière au n°42 rue des péqueux. Avec son épouse Thérèse Berthe HAUCHARD, leur descendance est assurée, avec au moins trois enfants nés, aux Grandes-Dalles, sur Sassetot, mais le nom patronymique semble être disparu des Grandes-Dalles avec leur fils, Pierre Joseph Paul LOUVEL né en 1914.

— 3/ Arcade Louis LOUVEL (1859-1908) marin, a quitté les Grandes-Dalles, pour s’installer à Fécamp, et fonder une famille avec Alphonsine ROBERT (1861-1931) originaire de St-Pierre

__________ 1844 __________

Le premier CARPENTIER résidant aux Grandes-Dalles, est Alexandre Augustin (1817-1866). Originaire de Saint-Martin-aux-Buneaux, il arrive en ce lieu, après avoir épousé en 1844, une Grandallaise récemment installée, se nommant Rose « Virginie » LATOURTE (1813-1899). Chef marin, Alexandre décédera 12 heures après avoir contracté le choléra asiatique, près des côtes Anglaises, du Yorkshire à Scarborough.

Le père Carpentier 1924 par Bonhotal

Son fils Célestin Édouard (1849-1931) également marin et patron de bateau, fera construire en 1902 et 1904 deux blocs de maisons jumelées rue des péqueux, pour sa famille. Il est sur son pas-de-porte avec sa famille, à gauche de la maison.

__________ 1849-1936 __________

Jules Prétextat LEGRAND, (1849-1877) est né aux Grandes-Dalles, lieu mentionné sur son acte de naissance . Son père Désiré LEGRAND, originaire d’Ourville, épouse en 1837, Marie Aimée MICHEL de St-Pierre-en -Port. Après son mariage, il deviendra marin. Ce couple a, au moins cinq enfants, nés sur la commune de Sassetot-le-Mauconduit, sans autres précisions. Un de ces enfants Jean-Baptiste Legrand, marin est décédé en 1866, aux Grandes-Dalles, alors âgé de 22 ans. Tout comme son frère Jules Prétextat, marin, meurt prématurément chez lui aux Grandes-Dalles à l’âge 28 ans. Il avait épousé en 1872 à Sassetot, Esther MARTIN. Leur descendance est assurée par un, de leurs trois enfants, Tranquille LEGRAND (1874-1917) également marin, mais établi avec son épouse sur la commune de Paluel. Celui-ci mourra pour la France près de Verdun. Deux de leurs trois garçons nés à Paluel : Bernard LEGRAND (1899-1984) pêcheur de Terre-neuvas et Robert LEGRAND curé d’Elbeuf, vendront en 1936 une parcelle de terre sise aux Grandes-Dalles à l’Association du Sanatorium Marin.

__________ 1853-1873 __________

Jean Augustin ACHER (1763-1841) est originaire de Sassetot, il a épousé une demoiselle BENOIT d’Ancretteville-sur-Mer en 1791. Suite à ce mariage, ils ont eu quatre enfants, dont un garçon Pierre, au parcours inconnu, et trois filles. Nous ne savons pas si le couple vivait aux Grandes-Dalles, et si leurs enfants y sont nés, mais ce qui est certain, c’est que deux, de leurs filles, fileuse de profession, y ont vécu et y sont décédées, il s’agit de l’ainée, Marie Henriette ACHER (1792-1868) qui a épousé Jean Pierre LEFEBVRE, et de la dernière, Françoise Catherine ACHER (1800-1873) qui a épousé Sénateur RENAULT. La descendance de ces deux filles est assurée aux Grandes-Dalles, Concernant, la troisième des filles, elle décédera jeune, des suites de son premier accouchement, et de même pour son enfant un mois plus tard.

__________ 1854__________

1854 est la première date que nous avons pour affirmer la présence de la famille BERTOT aux Grandes-Dalles. Cette branche est issue de Jean BERTOT, marié vers 1695 avec Magdeleine ROBERT de St-Pierre en Port. Jean Joseph BERTOT (1796-1868) est marin tout comme ses ancêtres, mais nous pouvons préciser qu’il a été maître de bateau en 1821, et qu’il est mort chez lui dans sa maison des Grandes-Dalles. Il a épousé en 1819 à Sassetot, Rose Éléonore FIQUET (1795-1872). Ensemble, ils ont fondé une famille d’au moins neufs enfants, trois enfants sont morts en bas âges, un des deux garçons survivant Joseph Michel BERTOT (1821-1838) devenu matelot s’est noyé à l’âge de 17 ans. Embarqué sur un brick nommé « Charles » de Fécamp, il est tombé à l’eau le 2 octobre 1838, et son corps a été repêché une semaine plus tard, dans la Seine, près de Moulineaux, juste avant Rouen. L’autre garçon Pierre Emery BERTOT (1830-1882), marin puis garde maritime a fondé son foyer sur St-Pierre. Concernant les filles, nous pouvons dire que trois sur quatre sont couturières et se sont mariées à Sassetot :

— Eugénie BERTOT (°1825) a épousé Jean François DELAMARE, cafetier à Angerville-la-Martel. — Arthémise BERTOT (1828-1854) a épousé Nicaise PREVEL, menuisier, ils se sont installés au Havre. — La dernière Rose BERTOT (1834-1865) a épousé Zacharie LEVIEUX, Brigadier aux douanes. Ils vivent à St-Pierre-en-Port.

_________1854-1863 __________

François Prosper DRONY (1815-1892), est nommé Prosper par ses proches. Il s’installe aux Grandes-Dalles durant une dizaine d’années vers 1854 et 1862, comme cultivateur. Fils de sabotier, il devient charpentier, puis cultivateur. Originaire de Grainville-la-Teinturière, il épouse en 1837, Marie Rose DENEUVE. Ensemble, ils ont eut au moins huit enfants, tous nés à Bertheauville. Seule l’aînée de leurs enfants, Marie Orélie DRONY (1837-1896) restera vivre aux Grandes-Dalles. Elle épousera Adolphe RENAULT (1836-1905) en 1863 et leurs six enfants naîtront aux Grandes-Dalles.

__________ 1856-1909__________

Les familles ROBERT sont implantées depuis fort longtemps sur les deux communes, de Sassetot et de, St Pierre. Certainement avant le 16e siècle, l’ancêtre de notre lignée ayant vécu aux Grandes-Dalles est Jean ROBERT (1709-1766) tonnelier, ci-dessous une partie de ses descendants.

Jean François ROBERT (1830-1910), né à St Pierre en Port, marin, est fils de Maçon. Il se marie avec Marie Pélagie MARCHAND (1834-1899), issue d’une famille de marin, sur Sassetot. Après leur mariage en 1856, ils s’installent aux Grandes-Dalles, Marie Pélagie donne naissance à cinq enfants, nés dans ce hameau.

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— Leur fille survivante s’appelle Marie Catherine ROBERT.  Née en 1867, elle épouse en 1874 à Sassetot Joseph DECHAMPS né aux Petites-Dalles. Ils fondent ensemble une famille de quatre enfants, tous nés aux Grandes-Dalles : °1895 Marie Aglaé DECHAMPS, °1897 Pierre Joseph DECHAMPS, °1900 Auguste Alfred DECHAMPS, °1901  Robert Joseph DECHAMPS (photo ci-contre, photothèque généanet). Les garçons sont marins comme leur père.

— Leur fils survivant se nomme, Joseph Jean ROBERT (1897-2021), il se marie en première noce, en 1897 avec Marie Julia MARCHAND (1872-1906) et en seconde noce en 1907, avec sa belle sœur Jeanne Victoria MARCHAND (1874-1962) veuve de Léopold COLLOS. Ses deux épouses sont sœurs, mais également ses deux cousines, puisque sa mère Marie Pélagie MARCHAND, est la sœur de Joseph Eugène MARCHAND, père de ses deux épouses. Joseph Jean ROBERT a eut au moins quatre enfants, dont trois sont nés aux Grandes-Dalles.

__________ 1859-1869 __________

Jean-Baptiste Germain FAUQUET (1807-1869) est marin, il s’est marié avec Marie Julie ROBERT en 1830 à Sassetot, et sont décédés tous les deux, dans leur maison, aux Grandes-Dalles. Sept enfants sont issus de cette union, et enregistrés sur l’état-civil de Sassetot, sans autres précisions. Mais nous savons qu’ils habitaient les Grandes-Dalles en 1859, par le décès de leur fils Pierre Alfred FAUQUET marin, âgé de 14 ans. Une de leurs filles Angélique Éloïse FAUQUET (1834-1907) mariée en 1863, avec Victorien Arcade LEFEBVRE, vivait avant son mariage aux Grandes-Dalles et y est décédée. Nous connaissons également l’issue de deux autres garçons, eux aussi, marins et qui ont fondé leur famille dans le voisinage, St-Pierre et les Petites-Dalles.

__________ 1864 __________

Une autre famille Robert est installée aux Grandes-Dalles. Elle ne semble pas avoir de lien direct avec la famille ci-dessus exposée. C’est le marin François Clovis ROBERT, qui a épousé Roseline LETELLIER en 1864 à St Pierre en Port. Ce couple a eu au moins trois enfants nés aux Grandes-Dalles :

— 1/ L’ainé, Tranquille ROBERT marié en 1897 avec Victorine PICARD.

— 2/ Hippolyte Georges ROBERT dit Georges (1872-1962) marié en 1901 avec Marie Angèle LEFRANÇOIS, ont un fils François Pierre ROBERT né en 1903 aux Grandes-Dalles.

— 3/ Leur fille, Isabelle ROBERT (1882-1958) s’est marée en 1902, avec Eugène HAUCHARD. Ils ont six enfants, trois sont enregistrés sur la commune de Sassetot avec la précision de leur naissance aux Grandes-Dalles, les deux derniers, à partir de 1909, sont enregistrés sur la commune de St-Pierre, mais hélas, il n’y a aucune précision sur le secteur de leur naissance, comme c’est le cas pour toutes les naissances sur ce secteur, cela nous laisse supposer qu’ils sont peut-être restés aux Grandes-Dalles, mais changé de maison.

__________ 1870 __________

Les ancêtres de la famille LECOUTRE sont originaires de différentes villes du département. Edouard Julien LECOUTRE (1847-1894), journalier puis marin, s’est installé quelques mois aux Grandes-Dalles, avec son épouse Alexandrine LOUVEL. Ils ont eu ensemble onze enfants, mais seul l’ainé, Édouard Jules Julien LECOUTRE y est né l’année de leur mariage en 1870. Après leur installation au hameau de Briquedalles, un de leurs onze enfants y revient fonder une famille en 1903. Il s’agit de Joseph Dieudonné LECOUTRE (1874-1957) marin, qui a épousé en 1902 une Grandallaise Marguerite Célina COLLOS (1873-1918), qui a pour père le marin Félix COLLOS (précité). Quatre des cinq enfants du couple, sont nés dans ce hameau. Madeleine Julia °1904, Louise Gabrielle °1906, Charles Marcel °1909, Jules Alphonse °1910. Par la suite, les enfants ne semblent pas être restés aux Grandes-Dalles.

__________ 1871 __________

Monsieur Tranquille Pierre Dieudonné SAVOURAY (1844-1892), marin, maître de bateau, achète en 1874, une parcelle de jardin, référencée N°107, sur le cadastre de St Pierre. Il épouse Cedeline HAUCHARD en 1870 à Sassetot. Ils ont sept enfants, nés aux grandes-Dalles, et enregistrés sur deux communes. Les trois aînés sur Sassetot, et les suivant sur St Pierre. Leur fils unique, ne survivra pas, et seules  trois filles auront une descendance :

— La deuxième, Rose Juliette SAVOURAY (1872-1964) est commerçante aux GD, elle se marie en 1899, avec Joseph LEFRANÇOIS (1868-1928), marin et commerçant. Leur commerce se situait vraisemblablement, au n°36 rue des péqueux. Précisons également, que Rose Savouray était cousine, de ses voisins du n°28 au n°34 rue des péqueux, c’est-à-dire, la famille Carpentier.

— La troisième, Célina Blanche SAVOURAY (1875-1927) est femme de chambre à Rouen avant son mariage avec Jules « Gaston » TOCQUE en 1898. Il vivront peu de temps aux Grandes-Dalles, mais y resteront attaché, puisque « Gaston » devenu armateur nommera son bateau « Grandes-Dalles »

— et la quatrième Jeanne Marie SAVOURAY (1878-1969) couturière, se marie en 1904 avec Joseph Jules Léopold GUÉROULT (1876-) marin et capitaine de navire. Il vivront aux Grandes-Dalles jusqu’en 1906, et auront une fille Marthe qui y naîtra en 1904.

__________1885 __________

Fermeture de la chasse chez Le baron de VIMONT aux Grandes-Dalles.

__________1883-1920 __________

La famille Marquet, s’installe aux Grandes-Dalles dès 1883, et ce, pendant près de 40 ans. Ils habitaient la villa le Vauchel. Elle est composée de :

1/ de Madame MARQUET, veuve de Jean Théodore MARQUET (1818-1854), négociant, bijoutier, fabriquant doreur. Cette jeune veuve est née Eugénie Alexandrine BLÉE (1823-1907). Originaire des Ardennes, elle était domiciliée et employée à Paris. Elle finira ses jours aux Grandes-Dalles.

2/ de son fils aîné, Gaston Charles MARQUET, (1849-1923) artiste peintre, officier de l’instruction publique. Né et domicilié à Paris, avec son épouse et ses 2 garçons. Il a été élève de l’école d’architecture des beaux-arts, promu en 1868, puis on le retrouve comme peintre en 1875. En 1920, il faisait partie du comité d’action pour la « Renaissance de la Plage des Grandes-Dalles » (voir plus)

3/ de son fils cadet, Georges Eugène MARQUET (1851-1951) artiste lyrique, professeur de chant, et officier de l’instruction publique. Il épousa en 1888, une artiste lyrique, qui est également directrice du théâtre de Bourges, Joséphine Catherine « Eugénie » SURAND (1844-1914), dite SORANDI. Le couple venait de temps à autre aux Grandes-Dalles, et s’y produisait. (voir plus)

Deux remarques :
entre 1883 et 1906, Mme Ve Marquet prend une concession pour une cabine de bain et pour 3 mètres de plage.
en 1903, ils mettent leur maison des Grandes-Dalles en location.

_________1886-1908 __________

Pierre-Sénateur VERDIERE, est né en 1868, à St Pierre-en-Port, il est le fils de Charles-Pierre VERDIERE, marin et d’Aimée HAUCHARD. Pierre a plusieurs qualifications. On le trouve, comme cafetier aux Grandes Dalles dès 1886 jusqu’à son mariage en 1897. Et sauf erreur de transcription, il a entre temps, été boulanger, en 1888, lors de sa mobilisation. Puis, sur son acte de divorce en 1908, il est marin, vivant toujours aux Grandes-Dalles.

_________1886-1921 __________

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La famille NAZE s’installe aux Grandes-Dalles vers 1887, sur le versant St Pierre, puis plus tard sur l’autre versant, peut-être au environ du n°5 de la vieille côte. Louis Pierre NAZE (1856-1923) est maçon dans sa jeunesse, comme son grand-père maternel, puis cantonnier, comme son père et ses frères. Il épouse en 1884, une Saint-Pierraise, nommée Aimée Hyacinthe « Victoire » COLLARD (1862-1908). De cette union, naissent 10 enfants, dont la plupart semblent avoir quitté le hameau, entre 1909 et 1921. Seule, une de leurs filles, reviendra y vivre, après son veuvage.

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Un de ses descendants, Yannick, dont le nom a été légèrement modifié en « Nazé »  publie en 2010, un livre souvenir,  « La pêche au hareng » . Il y mentionne son père marin, tout comme son grand-père, Pierre « Louis » (1884-1963), qui a vécu au Grandes-Dalles.

__________ 1890 __________

Monsieur Frédérique Jules Évodé FLEURY dit Jules Fleury (1843-1890), entrepreneur de maçonnerie à Sassetot, est propriétaire aux Grandes-Dalles de 2 parcelles. Anciennement numérotée 329 & 336, ces parcelles non plus d’équivalence à ce jour, mais ont peu les situer en partie du n°29 au n°37 rue des péqueux. Il les vend en 1890 à Achille LEFEBVRE.

__________ 1870 jusqu’à nos jour __________

1906 entrepot Voisin

Le patriarche Léon Gilles Thimothée VOISIN (1839-1921), est originaire de Fauville-en-Caux, c’est un marchand épicier devenu négociant-entrepositaire. Il est aussi connu pour avoir créé un musée à Fauville-en-Caux, sur le patrimoine Cauchois. Ce musée disparaît peut après lui. Il fit construire une résidence secondaire au Grandes-Dalles en 1870, appelée les 4 AS. Avec son épouse, ils ont cinq enfants, et trois d’entre eux seront domicilié aux Grandes-Dalles, dans des maisons différentes, autour de la villa des 4 AS. De nos jours, cette villa est restée un bien familial.

__________ 1890-1894 __________

Samedi 14 juin 1890, est le jour du décès d’Alexandre des TOURNELLES, celui-ci décède chez Mademoiselle SCHMITZ aux Grandes-Dalles vers Sassetot. Ce rentier, veuf depuis 33 ans, vit également à Paris. Sa vie est atypique, tout d’abord, il naît à Cuba en 1825, et porte le nom de son père « Cochonneau des Tournelles » d’origine versaillaise. Ingénieur de formation, il aurait eut, une vie très tourmentée.

Un de ses trois fils, Ferdinand des TOURNELLES (1852-1910), présent au décès de son père, prendra également quelques vacances aux Grandes-Dalles. Notamment le dimanche 30 septembre 1894, ou il y donna une grande fête, pour sa promotion et son départ à Tahiti. (lire l’article). Ce dernier a fait une excellente carrière, dense et variée, comme par exemple, pour n’en citer que quelques-uns : ingénieur aux Etats-Unis, commissaire adjoint des colonies françaises, percepteur des contributions directes. Il sera décoré de la Légion d’honneur à l’âge de 36 ans.

__________ 1899 __________

Un autre personnage est lié au hameau, puisqu’il y était propriétaire, d’une chaumière et terrain, qui se situeraient autour du n°11 rue des péqueux. C’est le comte de , Henri Stanislas Marie de MUN (1875-1970). Il vivait au château de Sassetot Le Mauconduit. Son père Albert de Mun venait régulièrement en villégiature chez son fils, il était : « député français et théoricien du corporatisme chrétien. Siégeant à l’extrême-droite, adversaire du libéralisme comme du socialisme, il défend nombre de réformes sociales dans un esprit inspiré du corporatisme d’Ancien Régime. Anti-dreyfusard, il fonde l’Action Libérale Populaire après la victoire du Bloc des Gauches en 1902. Il s’oppose de façon virulente à la loi de séparation des Églises et de l’État, puis défend le réarmement de la France. (Wikipédia) »

Henri de Mum c’est installé à Sassetot Le Mauconduit, à la suite de son mariage en 1899. Le père de son épouse, Albert PERQUER négociant Havrais et armateur, était propriétaire du château. En 1875, il loua son château à l’impératrice Sisi. Sur ce sujet, vous pouvez lire son livre « Une Villegiature Imperiale« 

__________ 1899-1981 __________

Le nom de famille LEFRANÇOIS ou LE FRANÇOIS est très répandu à Sassetot, St-Pierre et ses alentours à partir du 17e siècle. Nous pouvons remarquer qu’avant cette date, il y avait de nobles gens portant ce nom en Normandie et Bretagne. Concernant le patronyme, nous avons trouvé une explication donnée par Mr Boisard » Le fait que le nom de baptême François soit apparu très tardivement comme patronyme nous invite à voir dans Lefrançois un nom désignant celui qui vient de France.« 

Le patriarche LEFRANÇOIS connu à Sassetot est Guillaume (1626-1696), qui sera l’ancêtre de la lignée Grandallaise. Dans cette descendance, il y a François LEFRANÇOIS (1740-1809), clerc à son mariage, puis tisserand à Sassetot. (voir sa signature ci-contre) LEFRANCOIS Françoiset son fils Jacques LEFRANÇOIS (1775-1828) toilier à Sassetot. Il faut remarquer que Jacques maîtrise très bien sa signature, mais néanmoins, il y a une divergence d’écriture entre ses deux dates : 1809 et 1815. L’article « le » a été ajouté.

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LEFRANCOIS Jacques 1815

Le fils de Jacques, Pierre Victorien LEFRANÇOIS (1815-1871) dont la fin de vie fut tragique, puisqu’il périt en mer lors d’un naufrage, c’est marié en 1848 à Sassetot avec Angélique ROBERT, ils auront sept enfants dont les trois premier naîtrons aux Grandes-Dalles et les suivant peut-être dans la même localité, mais sur St Pierre.

Une des descendantes, (Marie Rose) Julia LEFRANÇOIS (1899-1981) est l’épouse de Joseph LEFEBVRE  (1892-1962) marin, et la mère de Pierre (Pierrot) et Jacques (Jacquot) LEFEBVRE, encore bien connus de nos jours. Tous les deux marins aux Grandes-Dalles, ils ont vécu dans cette longère nommée « les Cyprès » faisant office d’épicerie jusque dans les années 1980 au n°36 rue des péqueux.

Une autre branche venant d’Ecretteville s’est installée aux Grandes-Dalles, avec Joseph Emmanuel LEFRANÇOIS (1868-1928) marin, et son épouse Rose Juliette SAVOURAY (1872-1931). Rose Juliette y est née, et y tient un commerce, mais où?. Certaines sources nous informent : qu’il y a une madame SAVOURAY, propriétaire d’une longère, du côté St Pierre, actuellement au n°36, et une autre source nous indique qu’à cet emplacement existait une épicerie tenue par Madame Julia LEFRANÇOIS.

Mais reste à définir qui est cette propriétaire Madame SAVOURAY ? S’agit-il de : Rose Juliette SAVOURAY ? Ou sa mère Cédeline Anastasia HAUCHARD épouse SAVOURAY?

Autre chose surprenante, Madame Julia LEFRANÇOIS qui est épicière, dans cette maison au n°36 rue des péqueux, n’aurait aucun lien de parenté direct, avec un des précédents  occupant des lieux,  c’est-à-dire monsieur Joseph Emmanuel LEFRANÇOIS.

__________ 1901-1909 __________

Comtesse* STAMIROWSKA née Euphrasie Pierrette LEDUC (1842-1908) couturière, puis chanteuse lyrique, épouse en 1868 le comte* Valéry Auguste Louis STAMIROWSKI** (1844-1889). Homme intrépide, au passé désolant, ayant servi dans la Légion Étrangère, pendant la campagne du Mexique, informateur de la préfecture de police, rédacteur en chef, journaliste, homme de lettres sous le nom de Alexandre de Stamir, éditeur de publicité.

Elle est recensée en 1901 aux Grandes-Dalles sur la commune de St-Pierre, avec sa domestique Rosalie Brunel, et y décèdera.

* titre de noblesse non prouvé, ** origine polonaise

__________ 1904-1920 __________

MME GERBER

Mr & Mme Eugène GERBER, propriétaires et directeurs de la pension Gerber, située dans la vielle côte, était un établissement qui accueillait des vacanciers, et des colonies de vacances dès 1904. Ce couple avait également une résidence à Paris.

__________ 1904-1913 et plus __________

Un couple est venu s’installer aux Grandes-Dalles sur le versant St Pierre, pendant une dizaine d’années. Était-ce pour les vacances ou pour passer leur retraite ? Ce que nous savons, c’est que lors du recensement de 1906, Monsieur Aimé PENTECÔTE (1841-1908) et son épouse Marie Élisabeth BACHELOT (1845-1909), étaient accompagnés de leur petit-fils, Georges Aimé Émilien PENTECÔTE (1902-1917), alors âgé de 3 ans. Le couple est originaire de la Charente-Maritime. Leur parcours est difficile à retracer : partit de St-Martin-en-Ré, ayant vraisemblablement vécu en Belgique, puis Levallois-Perret, il s’installe en 1892, à Argenteuil, où, Aimé travaille comme mécanicien et chef d’atelier à l’usine Kessler. Aimé a un père, se prénommant soit, Aimé pour les proches ou Jacques pour l’état-civil (1817 Saint-Martin-de-Ré -1857 Paris), jardinier-fleuriste de profession. Concernant le père du petit Georges, nous pouvons dire : — qu’il se nommait, Émile Elisabeth Aimé Marie PENTECÔTE — né en Belgique à Willebroek en 1874, — ingénieur des arts et manufactures, — lieutenant en 1914, — répétiteur de cours technique à École Centrale des arts et manufactures, puis nommé officier de l’instruction publique en 1931.

Nous avons constaté, qu’une forte concentration de militaire, qui allait en vacances aux Grandes-Dalles, ce qui nous amène à penser que c’est peut-être, ce dernier qui est l’instigateur de cette destination.

__________1904-1922__________

Jean Pierre « Adrien » SERGENT (1831-1913), originaire des Haut-de-France, décède aux Grandes Dalles chez lui, à la villa « Le Chaume » (c’est-à-dire, au 26 Rue des Péqueux). Adrien est un ancien manœuvrier, qui a bien mené sa vie à Paris en vendant de la limonade. Il prend sa retraite sur la côte avec sa troisième épouse Antoinette PRUNEAU (°1829).
De son premier mariage, avec Rosalie Prévatine Eléonore DESROTOUR (1831-1913), Adrien, a eu un fils, Léopold Adrien SERGENT (1858-1928). Celui-ci a fait une double carrière en étant architecte, profession qu’il a reprise, après sa carrière militaire, Capitaine et chef de bataillon. Nommé chevalier de la Légion d’honneur en 1916.
Une partie de la propriété SERGENT, reviendra au sanatorium en 1922.

1926 Annuaire du commerce Didot-Bottin

À cette même époque, en 1907, une autre personne nommée René Léon SERGENT (1865-1927), architecte, et expert auprès des tribunaux, travaillait aux Grandes-Dalles. Il s’occupait des travaux de l’hôtel ainsi que de la construction des magasins en béton. Il ne semble pas, avoir de lien de parenté avec le précédent.

 

  __________ 1905 __________

Un autre commerçant Paul Louis LECLERC, épicier, limonadier aux Grandes-Dalles, fit faillite, et la liquidation judiciaire fut faite le 29 avril 1905, chez Me L.M. Baillet à St Valéry-en-Caux. Son commerce n’est pas situé, mais nous pensons qu’il était au n°7 rue des péqueux.

__________ 1905ca-1920 __________

Lucien Hippolyte BUQUET est un autre marchand épicier, propriétaire au n°7 rue des péqueux, de « l’épicerie Parisienne ». Né aux Petites-Dalles en 1867, marié à Sassetot en 1896 avec Lucie FIQUET (1871-1959). Trois de leurs quatre enfants, naîtront aux Grandes-Dalles, Roland °1898, Nelly °1900, Gisèle °1905, et la dernière Francine née en 1907 aux Petites-Dalles. C’est à partir de cette date, qu’ils seront épicier aux Petites-Dalles, et nous en avons la confirmation par le registre des électeurs de 1913. Ils vendront leur commerce des Grandes-Dalles en 1920 à la société Voisin frères, déjà propriétaire d’un autre commerce « l’Épicerie Moderne »

__________ 1906-1908 __________

Et voici, un Monsieur, qui a séjourné à peu près deux ans au Grandes-Dalles, et qui est photographié sur toute une série de cartes postales. Il se mettait lui-même en scène. Vous avez devenez de qui, il s’agit ?

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Et bien, c’est Mr Léopold Charles Gaston Degouy « G. DEGOUY », né à Doudeville en 1882. Menuisier chez ses parents, lors de son mariage en 1905, il se reconvertit très vite, comme négociant de fond de commerce, et éditeur de cartes postales, de 1906 à 1908 aux Grandes-Dalles. (ci-dessous  l’inscription : « Aux Touristes G. Degouy » au dos du commerce « l’épicerie moderne » au n°9 rue des péqueux et le nom « G. Degouy » inscrit sur une édition de carte postale).

1908-02-16 « Le Journal de Rouen »

Durant ce court passage aux Grandes-Dalles, son épouse Julia GRENIER, originaire d’Héricourt-en-Caux, donne naissance à un garçon, puis une fille, qui hélas décèdent tous les deux en 1907.

Par la suite, le couple déménage à Rouen, puis ses alentours. Il est vraisemblablement propriétaire ou gérant de « l’hôtel Panorama » à Canteleu. Puis on le retrouve à Veules-les-Roses en juillet 1927, comme gérant d’une confiserie-pâtisserie. À cette époque, il édite, une série de cartes postales sur Veules-les-Roses. Il met sa villa de 7 pièces en vente en 1930. Et nous perdons sa trace. Mais nous savons qu’une certaine Huguette Degouy commerçante de bibelots et laines, s’est mariée à Veules en 1927 avec Roger Blondel, et qu’une série de cartes postales ont également été édité à ces noms. Serait-ce sa fille ?

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1930-05-15

__________ 1908-1942 __________

LEVASSEUR 1950ca (Voisin) - copie.jpg

Léon Jean-Baptiste LEVASSEUR (1870-1961) originaire de Rouen, est épicier aux Grandes-Dalles au n°9 rue des péqueux. Il a épousé en 1908 à Rouen, Léontine Eugénie LOUGUET épicière. Ils ont eut un fils, Pierre né aux Grandes-Dalles en 1917, et qui décèdera à Fécamp. C’est certainement lui qui est à l’origine de plusieurs éditions de cartes postales avec des photographes et éditeurs différents comme : Jaouen, Palfray, Letiche, L’H, Lévy.

__________ 1909-1926 __________

La famille de LÉCHÉ, vit au « Chalet le rêve » pendant au moins 17 ans.

Madame la comtesse d’HARANGUIER de QUINCENOT (1861-1926), originaire de Bourges épouse en 1883 le comte Léopold CHENON de LÉCHÉ (1857-1940), avocat pendant un temps et armateur à Fécamp de 1909 à 1920. Ils vécurent dans plusieurs résidences : au château du Solier Saint-Florent sur Cher, à Bourges, mais aussi à Cannes, et à Fécamp de 1919 à 1930 dans le chalet Le Brun en haut de la côte de Renévile. C’est en 1909 que l’on trouve les premiers écrits de leur présence aux Grandes-Dalles.

1909-07-22 1909 « Le Journal de Rouen »

Ce couple a eu 7 enfants, dont une fille, qui, y séjournera en 1926 et 1927. C’est la baronne Renée de Léché et son époux le baron Régis d’Arnaud de Vitrolles, mort accidentellement à Londres en 1940, consul de France au Canada et ancien ministre de France à la Haye .

__________ 1909-1920 __________

Jean THOMAS (1849-1916) est originaire de la Saône-et-Loire. Il est le fils d’un cultivateur, cabaretier puis boulanger. Il part s’installer à Paris, où de la famille y est présente, et prend ses fonctions dans la banque Ottomane de Paris. Il deviendra, chef de service des titres. Il a deux enfants :  son aîné est, Jean François Claude « Paul » THOMAS (1879-1950), également employé de banque, puis artiste Lyrique. Une petite parenthèse, concernant sa fille. (Madeleine THOMAS-DUSSÉQUÉ, a été la professeur de chant de BARBARA).  sa cadette est, Marie Louise Pauline « Jeanne » THOMAS (1884-1960). En 1901, Jean et son épouse, Sophie Henriette « Marie » MEUNIER (1853-1931) sont installés au Vésinet. En 1909, ils deviendront propriétaires aux Grandes-Dalles au 27 rue des péqueux.

__________ 1911-2004 __________

Clément André Édouard DENIS (1879-1915) est né à Theuville-aux-Maillots, et vit depuis 1891, avec sa famille à Saint-Pierre-en-Port. Son premier métier est, valet de chambre, puis livreur, profession qui l’oblige à s’éloigner sur Rouen puis Compiègne. C’est en ce lieu qu’il fait la rencontre de son épouse Marie Augustine Gabrielle AUBE (1877-1956). Peu après leur mariage, célébré en 1907, il devient garde particulier d’un Parisien aux Grandes-Dalles, et plus précisément, gardien de l’hôtel de la plage.

En mars 1915, il est appelé au 4e régiment de zouaves et meurt 5 mois plus tard. Son supérieur note :« Zouave intelligent et brave » 

Mort pour la France le 11 août 1915 à Nieuport (Belgique) médaille militaire ordre N° 3000 du 14 juillet 1919. Inhumé dans le Pas-de-Calais à la Nécropole nationale Notre-Dame-de-Lorette.

Clément DENIS ne connaîtra pas son fils, Albert Clément Alexandre DENIS, né 21 jours plus tard, le 1er septembre 1915. Orphelin de père, Albert est adopté par la nation. À son tour, Albert est appelé à faire la guerre, au grade de « cap. -ch, 2 C.O.M.A. » (Commis et Ouvriers Militaires d’Administration). Il échappe à la mort, mais il est fait prisonnier en 1940.

Il épouse Solange Marie Émilie COLLARD (1918-2004), une ancienne employée des pêcheries de Fécamp, devenue femme de ménage au sanatorium. Le couple vit au 35 rue des péqueux, avec le frère de Solange, René Joseph COLLARD (1906-1971), ancien marin.

La famille DENIS ayant vécu aux Grandes Dalles

__________ 1918-1920 __________

Maurice Joseph LATTÈS (1885-1976) est un représentant de commerce et négociant. Durant sa jeunesse, sa vie se partage entre : sa ville natale de Cannes, où il fera son service militaire, et la ville de Roubaix, chez son oncle et sa tante. Cette position l’amènera à devenir représentant d’une fabrique de lainage Deleme à Roubaix. Par la suite, il demeurera à Paris, et en alternance dans sa propriété des Grandes-Dalles. Il se marie en 1918, avec une Parisienne Berthe Désirée FLAMENT (1888-1975) à la mairie de Saint-Pierre-en-Port. Les témoins de ce mariage sont principalement parisiens, et deux d’entre eux, Georges King et Marie Louise Neirynck veuve Cherblanc, sont propriétaires aux Grandes-Dalles.

__________ 1918-1936 __________

Marie Louise NEIRYNCK que l’on trouve parfois écrit REIRYNCK est née à Dour en Belgique, le 4 mai 1859. Elle est la veuve d’un banquier d’Asnières, Louis Armand CHERBLANC (1848-1910), originaire de Lyon. Ils se sont marié tardivement à Asnières, dans les Hauts-de-Seine, ou il décédera dix ans plus tard. Ce couple ne semble pas avoir eu de descendance. Marie Louise vit aux Grandes-Dalles, sur le versant de Sassetot, ainsi qu’à Paris.

Concernant Marie Louise, voici une première remarque : jusqu’en 1918, elle n’a pas d’activité, puis en 1920 alors âgée de 60 ans, elle devient antiquaire à Paris !

La seconde remarque, c’est qu’en 1918, elle est témoin au mariage de son voisin Maurice Lattès des Grandes-Dalles. Sur cet acte, il est mentionné qu’elle a 45 ans. Est-ce une erreur de plume ? Ou une coquetterie de sa part ? (car elle devrait avoir 13 ans de plus, soit 58 ans). Bien que sa date de naissance n’a pu être vérifiée sur l’état-civil, en Belgique, deux sources différentes mentionnent son année de naissance en 1859.

__________ 1918-1920 __________

Nous savons peu de chose sur ce Monsieur Georges KING, certainement originaire d’Angleterre, et né vers 1885. Il est propriétaire aux Grandes-Dalles entre 1918 et 1920, ou il vit en alternance avec Paris, pour ses fonctions de directeur de la « société Française Graigola Merthyr » (charbon, houille). Son collègue de Dieppe Léon Rétout également directeur de la même société, est tout comme lui, témoin au mariage de son voisin des Grandes-Dalles Maurice Lattès, vu plus haut.

__________ 1920 __________

Listing des Marins des Grandes-Dalles en service :

Célestin CARPENTIER (1849-1931) (propriétaire aux GD) — François-Ferdinand FÉRAS — Charles FÉRAS (propriétaire aux GD) — Auguste FÉRON (°1862)  — Charles LEFÈBVRE — Pierre-Léopold LEFÈBVRE —  Joseph LEFRANÇOIS (propriétaire aux GD) — François LETELLIER (1867-1933) — Victor MARCHAND  —  Alfred RENAUD — Joseph ROBERT (°1870) —

 Listing de quelques résidents permanents :

Pierre DUBOC (entrepreneur en menuiserie à Sassetot et propriétaire aux GD) — CharlesEugène FERAS (propriétaire aux GD) — Eugène GERBER (propiétaire à Paris & GD) —  Gabrielle LAFARGE (institutrice aux GD) — Charles LEDUN (ancien marin aux GD)  — Vve Pierre LEFEBVRE  (propriétaire aux  GD) — Léon LEVASSEUR commerçant aux GD — Vve Télémaque SAVOURAY (propriétaire aux  GD) —

Listing des Résidences secondaires :

Marie-Louise NEIRYNCK veuve CHERBLANC (antiquaire à Paris et propriétaire aux GD) — Paul HATINGUAIS fils (d’Antony) — Maurice HUET — Georges-Frédéric KING (négociant à Paris,  propriétaire aux GD)  — Maurice LATTES (négociant à Paris Propriétaire aux GD) — Marcel LUCAS (propriétaire aux GD et Paris) —  Gaston MARQUET — Louis-Charles-Frédéric MARTIN (colonel d’artillerie à Paris propriétaire aux GD) — Adolphe MICHELAT(administrateur de la Sté Civile des GD) —  RIVIÈRE (industriel à Pacy/Eure, propriétaire aux GD) Maurice THIERY (négociant à Paris) — THOMAS (agent de banque à Paris, propriétaire aux GD) — Léon VOISIN père & fils (propriétaire aux GD) —

Extrait de « l’écho des Grandes-Dalles »

*voir le descriptif

__________ 1920 _________

Joséphine Adolphine COCAGNE (1883-1960) est originaire de Fultot (près de Doudeville). Elle a une vie désordonnée, plusieurs enfants, dont le septième d’une fratrie de huit, est né aux Grandes-Dalles, le 24 octobre 1920, nommé Émile François Joseph COCAGNE (1920-1978).

1920 « l’écho des GD »

Après un passé de servante, elle gère durant à peu près une année, un café-débit-épicerie-brasserie de cidre aux Grandes-Dalles sur Sassetot. Puis ira vivre dans la région Est de Rouen, comme employée.

1920-11-12 « Le Journal de Rouen »

Ce commerce sera repris par André Paul Émile GLASSANT (1888-1975), un Lillebonnais, marié, ayant une boutique de coiffure à Darnétal. Profession qu’il reprendra par la suite à Rouen. Durant son bref passage aux Grandes-Dalles, il éditera une série de cartes postales, sous le nom de « A. Glassant, agence de location »

__________ 1920-1934 __________

Monsieur Alexis THIERY, plus exactement Maurice Alexis THIERY (1879-1966), est un Parisien, né et vivant à Paris avec sa famille. Employé, en 1902, lors de son mariage avec mademoiselle Barbe Josephine JACQUEMOT (1880-1949), il devient, par la suite négociant. En 1920, il est propriétaire aux Grandes-Dalles de la « villa Bellevue » et de la « villa Beauséjour » dont nous ne connaissons pas sa situation aux Grandes-Dalles (mais peut-être située à St Pierre) et propriétaire également en 1934 de cinq magasins en béton, en dessous de la « villa Bellevue »

__________ 1920-1939 __________

Screenshot-2018-1-7 Le Petit Troyen, 01 février 1933, A55,N18773, p 1 - Presse RetroNews-BnF.png

Maurice HUET, (1867-1949) habitait la villa « les clochettes » détruite après la guerre, elle se situerait aujourd’hui, au n°5 rue des péqueux. Économiste – Chef de cabinet du ministre des colonies –  Président de la Ligue nationale de l’exportation française – Président du comité général franco-syrien – Directeur du Rucher en 1931. Il s’est marié en 1902 à Paris, avec Madame Rachel des RIOUX de MESSIGNY. En 1920, il a œuvré pour sauver la plage et son hôtel, puisqu’il était président de l’association : « Renaissance de la Plage des Grandes-Dalles. » Voir également son implication dans le Pavillon Consulaire Alsacien.

__________ 1920 __________

«RIVIÈRE industriel à Pacy-sur-Eure, propriétaire aux Grandes-Dalles», est une information extraite du journal « l’écho des Grandes-Dalles » édité en 1921. Dans ce bulletin, un article relate les 14 membres faisant partie du « Comité d’action pour la Renaissance de la Plage des Grandes dalles ». Monsieur Rivière en fait parti. Lire l’article

 

__________ 1922-1940 __________

BARBÉ Maurice

Le docteur Maurice Pierre Auguste BARBÉ (1890-1970), est médecin au sanatorium. Il est originaire de La Ferté-Macé. Interne des hopitaux de Paris, il a fait une thèse sur la trombo-phlébite de la veine cave inférieure en 1922. Il se marie l’année suivante, et le couple s’installe peut après aux Grandes-Dalles. Cet homme a connu la 1re guerre, en étant médecin auxiliaire, puis la seconde, comme médecin, sous lieutenant de réserve. Toujours présent aux Grandes-Dalles durant le conflit, il sera en autre un chef de la résistance locale. Fin 1942, après l’évacuation des malades, il exercera un temps sa profession à Fécamp, puis reviendra sur Sasstot, comme médecin et maire de la commune. Le Dr Barbé partait souvent en mer avec son doris.

__________ 1923-1933 __________

Louise ROBERT dite « Blanche » (1889-1981), directrice de l’école du sanatorium, originaire de Marquise dans le Pas-de-Calais, a vécu une dizaine d’années aux Grandes-Dalles. Elle y a acheté un terrain, au-dessus de la villa Bellevue, pour le revendre un an après, puis prend la direction d’une autre école à Barentin.

__________ 1924-1954 __________

Qui est Henri Eugène FIERLEFYN (1879-1945), économe au sanatorium des Grandes dalles ? 
Son histoire est émouvante et assez atypique, la voici en quelques lignes :
Henri voit le jour à Paris d’un père mécanicien et d’une mère fleuriste. 
Son père Charles Louis FIERLEFYN (1847-1927), est né à Gand en Belgique, il se marie à Paris à 29 ans, avec une jeune femme de 10 ans sa cadette. Charles est naturalisé français, 10 ans plus tard. Durant cette période, un malheur est arrivé, il perd sa jeune épouse, âgée de 25 ans. Henri est alors orphelin de mère à 4 ans.
Henri a maintenant 16 ans, il est cuisinier, juste avant de s’engager dans l’armée territoriale et coloniale. 
Durant sa carrière militaire. Henri se mariera avec Aline ALLWIGER (1880-1966), une couturière parisienne. Ensemble, ils auront deux enfants. Mais à nouveau, le malheur frappe, il perd en 1908 sa fille de 2 ans, et en 1922 son fils de 16 ans à Douvres-la-Délirance dans le Calvados. Là, ou son père Henri, avait été affecté vers la fin de sa carrière, comme infirmier à l’école de rééducation de la délivrande à Douvres. 
Deux ans plus tard, Henri et son épouse Aline, élisent domicile à la « villa Roger » aux Grandes-Dalles (30 Rue des Péqueux). Voilà sa dernière affectation : économe du Sanatorium. Rien d’étonnant, de le retrouver à cette place. — Sachant que le hameau a abrité d’innombrables soldats de l’armée coloniale. — Qu’il a été formé à l’intendance durant sa carrière de sergent fourrier. — Que dernièrement, il était dans une école d’infirmier. Ce lieu lui était tout destiné.
Quant à son père Charles, il viendra finir ses jours aux Grandes-Dalles. 
Henri, semble très attaché à cette valleuse, il y deviendra propriétaire, et y passera une retraite bien méritée, il mourra à Fécamp en 1945. Son épouse restera présente aux Grandes-Dalles, encore une dizaine d’année, puis elle ira à Paris, rejoindre sa sœur, son unique parente. Elles finiront leurs derniers jours ensemble.

__________ 1925-1939 __________

Le Colonel Ch MARTIN à passé toutes ses vacances aux Grandes-Dalles. Louis-Charles-Frédéric MARTIN (1866-1944>), déjà cité plus haut, comme propriétaire aux GD en 1920 et demeurant à Paris au n°23 bd de La Tour-Maubourg à 5 minutes de la caserne de La Tour-Maubourg. (lire plus)


__________ 1929-1950 __________

CHALAS charles-emile-1928

Émile CHALAS, est né « Charles Émile Triponé », à Neuilly-sur-Seine (1883-1956). Son nom Patronymique a changé, par décret présidentiel en date du 17 juillet 1897.  Diplômé de « l’école des hautes études commerciale », il est par la suite, à la tête de plusieurs, des plus importantes sociétés minières et industrielles Françaises de l’étranger. Ses affaires s’étendent en Angleterre,  Côte d’Ivoire, Rhodésie, Baloutchistan, Madagascar et à la Nouvelle-Calédonie. (lire sa conférence de 1906 mis en ligne par son petit fils).

Chevalier de la LH – Officier de la LH – Officier de l’Instruction Publique – Officier du Mérite Agricole – Officier du mérite Maritime – Commandeur de la LH

Il a été  décoré successivement comme Chevalier, Officier et Comandeur de la Légions d’honneur. Il aura six enfants, de deux lits. Ses résidences principales seront, Londres,  Neuilly-sur-Seine et Paris. Propriétaire en 1926 sur St-Pierre, Sassetot et Ancretteville-sur-mer. En 1929, il est en villégiature aux Grandes-Dalles au N°46 rue des péqueux, chez un ami prénommé Émile, puis en 1931, dans sa résidence secondaire à la villa les Ormes sur St Pierre, et peut-être également sur Sassetot en 1933. (en savoir plus)

orgue St-Pierre-en-Port
CHALAS St-Pierre-en-Port

D’après Monsieur Trépied, maire de St Pierre-en-Port, Emile Chalas a donné, en 1929 la tribune et l’orgue de l’église de St-Pierre, et plus tard, dans les années 1950 sa famille a offert le vitrail au-dessus du porche.

En 1937, il fait partie des principaux bienfaiteurs, en donnant 5000f, à l’association du sanatorium marin, des Grandes-Dalles.

__________ 1932 __________

Mme Yvonne LAURENCE (1891-1976), épouse de Léon HOULBREQUE (1888-1941) publiciste chez Fox-Europa, achète un terrain au-dessus de la villa Bellevue. Son père Roch LAURENCE, instituteur à Éragny (Val d’Oise) est également résident aux Gandres Dalles, à la villa les Clochettes.

__________ 1935-1939 __________

Florentin FONTAINE, d’origine Fécampoise (1887-1958), est issus d’une famille de couvreur, son père, avait participé à la reconstruction de la Bénédictine après l’incendie de 1892. Il a créé son entreprise de couverture à Barentin, et s’est installé aux Grandes-Dalles, dans la « villa Bellevue » avant 1939. À cette date, il fait une promesse de vente au sanatorium, concernant sa villa et son bâtiment appelé « la poudrière ». Il ne semble pas être resté longtemps sur place. Puisqu’il a acheté la « villa Bellevue » à Mr Thierry, qui apparemment, semble être encore aux Grandes Dalles en 1934.

__________ 1948 __________

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Plaque commémorative, se trouvant dans l’église de Sassetot-le-Mauconduit

__________ 1950-1967 __________

BERNARD

Monsieur Marc BERNARD (1907) originaire du nord, ainsi que sa seconde épouse Lucie Mériguet (1914-1994), sont commerçants au n°11 rue des péqueux. L’établissement nommé : « L’Ancre de Marine & Épicerie Parisienne » servait de Restaurant-Café-Tabac-Hotel-Épicerie, jusquà sa vente en 1967. Durant cette époque, il a demandé à l’entreprise, « Combier Imprimeur Mâcon » de lui éditer une série de cartes postales couleurs en exclusivité. Celle-ci est en bromure. (image réalisée par tirage photographique et non par un procédé d’imprimerie). Arrivé après 1945, il avait également d’autres propriétés aux Grandes Dalles : la maison du n°3 qui porte son nom la « maison Bernard ». (Cette maison a été construite après la guerre avec des matériaux de récupération du sanatorium) & la parcelle de terrain de l’actuel n°5. Par la suite Lucie  retournera vivre dans sa région, la Touraine et y décèdera avec leur fils Marc Alfred Louis BERNARD (1950-1998).

__________ 1954-1971 __________

Le Colonel BUNEL (1891-1971) prend sa retraite, aux Grandes-Dalles, au début des années 1950. Né à Bolbec d’un père boucher, ses parents lui donneront les prénoms de Gervais « Denis » Lucien BUNEL. Son parcours professionnel est atypique. En 1910, âgé de 18 ans, il obtient un brevet de capitaine au long cours, à 19 ans, il est employé de commerce et vit à Londres.

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Retour en France, en 1912 il s’engage volontairement à la mairie de Rouen et devient brigadier. Il fait une carrière militaire dans l’artillerie sauf pour l’année 1917, qu’il passe dans l’aviation en étant observateur. Puis, à partir de 1925, il fait des campagnes en Afrique du nord. Blessé à maintes reprises durant l’exercice de ses fonctions, il recevra, les récompenses suivantes : la médaille de la victoire, la croix des services militaires, et les médailles de chevalier et d’officier de la Légion d’honneur. De sa première épouse, Geneviève Thérèse BRETTEVILLE (1892-1952>), il a deux fils et une fille. Son fils Bernard Gervais Jules BUNEL (1915-1943) fait carrière dans l’armée et meurt pour la France à Kassel (DE), et sa conjointe Élise Berthe MALERIAT meurt en déportation. Le Colonel Bunel s’est installé dans la villa les Ormes, située rue des Péqueux, avec sa seconde épouse, Lucienne Marie Victorine PIGNOT (1905-1962>). Il a été maire de Saint-Pierre-en-Port de 1953 à 1962.

__________

QUELQUES NOMS DE VACANCIERS

AUX GRANDES-DALLES :

__________ 1875 Henri WALLON (1812-1904). « M. Wallon,

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francearchives

député du Nord et ministre de l’instruction publique qui se trouvait aux eaux des Grandes-Dalles, près Sassetot (Seine-Inférieure). vient d’être victime d’une chute de voiture assez sérieuse. M. Wallon très souffrant, garde même le lit« .

C’est un, des articles de septembre 1875. Henri Wallon est l’ancêtre de Pierre Wallon, qui a créé le site des Petites-Dalles. Et nous sommes surpris de constater qu’il a pris les eaux aux Grandes-Dalles sachant qu’il louait cette année-là une maison aux Petites-Dalles, et que l’année suivante, il y acheta une maison. Est-ce une erreur de transcription ? En tous les cas, cette information a été diffusée dans toutes les différentes presses de l’époque. (Henri Wallon)

__________ 1888 MÉRIGNAC

__________ 1902 BATCAVE. Peut être Louis Batcave (1863-1923) auteur de recherches historiques considérables sur le Béarn et sur Orthez et en particulier d’un livre sur « la Bataille d’Orthez »

 __________ 1904 ÉDOUARD POMMER  __________ 1905 PICHENEZ __________ 1910 BALLIN

__________ 1910 W. d’EICHTHA. Est un nom peut courant, peut être William d’Eichthal, Ingénieur civil des mines, banquier, Régent de la Banque de France, lieutenant d’artillerie en 1903, officier de la Légion d’honneur, trésorier de la société de géographie de 1907 a 1932, Administrateur à la compagnie des phosphates.

__________ 1910 François POLLAK. Serait-ce un banquier de Paris au n°24 rue Laffitte ? décédé le 7-05-1925 ? Ou un représentant de commerce ? Difficile à déterminer, car il y a trois François Pollak vivant à Paris à la même époque.

__________ 1910 Paul BOURBEAU. Il pourrait s’agir de Paul Fortuné Bourbeau, diplômé HEC et Commis d’agent de change, né en 1872, marié en 1886 avec la fille d’un ingénieur en électricité, membre de l’institut de France.

__________ 1910 Dr SAPELIER. Il habite Paris, il lui est arrivé une mésaventure durant ses vacances aux Grandes Dalles, concernent une liaison téléphonique. Peut-être s’agit-il d’ Emmanuel Joseph César Sapelier (1852-1919), mécecin à l’asile de Nanterre. http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54885738/f18.image.r=%22grandes%20dalles%22%C3%A9lectrique

__________ 1910 à 1913 Jules Charles Alfred HUNEBELLE (1860-1930), est né à Châlons-en-Champagne, il est Capitaine de réserve d’Artillerie, ayant la Croix de Guerre et Chevalier de la Légion d’honneur. Avant 1915, il avait été affecté au secteur d’exploitation du Havre. Fils d’Édouard HUNEBELLE (1825-1902), entrepreneur, puis maire de Deauville. Frère d’Édouard HUNEBELLE (1854-1930), polytechnicien, viticulteur, maire, conseiller général de Staouéli (Algérie), administrateur de La Viticole (assurances), de la Minière du Kanguet (Tunisie) et de la calamiteuse Cie générale des tabacs. Frère également, de Paul HUNEBELLE, lieutenant aux dragons (1863-1888) décédé de maladie chez lui à l’âge de 27 ans. Ce même jour, au même instant et lieu, ils perdirent également leur mère d’un AVC, lorsque celle-ci vit mourir son fils. Jules HUNEBELLE, avait également pour beau-frère, le ministre Georges COCHERY, ainsi que Georges PAULLAIN, gouverneur de la Banque de France. Il était également le Neveu de Jules HUNEBELLE (1818-1900), ingénieur-constructeur de chemin de fer, maire de Clamart, et d’Alfred HUNEBELLE (1831-1913), président des Chemins de fer de la Camargue. 

À partir de 1910, la famille passe trois années de suite en villégiature, aux Grandes-Dalles. Les années suivantes, elle ira principalement à Deauville. Mais en 1914, elle est revenue quelques jours au chateau de Sassetot. Plus tard, en 1926, elle passera une quinzaine de jours à St-Pierre-en-Port, ainsi qu’en 1927 aux Petites-Dalles.

En juin 1925, la famille Jules HUNEBELLE s’installe, avenue Malazkoff à Paris. À cette occasion, son épouse donnera un goûté musical. Parmi les invités, il y a entre autres, la comtesse Henri de MUN de Sassetot le Mauconduit.

__________ 1911 D. MONNIER __________ 1911 à 1914 Mr et Mme Léon BOULLOCHE sont venus quatre années de suite aux Grandes-Dalles. Il pourrait s’agir de Mr Boulloche gouverneur général honoraire des colonies, officier de la Légion d’honneur. Tout d’abord Parisien, (1859-1922) ayant résidé en Indo-Chine et Guadeloupe.

__________ 1912 HETLING __________ 1912 DEREBERG __________ 1912 Mme DREYFOUS

__________ 1913 DEMONCEAUX __________ 1913 Paul GRESLAND (1876-1956) est un industriel Rouennais, plus précisément dans la vallée du Cailly à Maromme, Malaunay et Notre-Dame-de-Bondeville. Les établissements Gresland, fondés par son père, « Filature de coton pour mèches à chandelles » ont débuté à Paris en 1832 et sur Rouen en 1854.

__________ 1914 Georges ROCHÉ __________ 1914 Henri FLOQUET __________ Paul TRIQUET

__________ 1922 MM ALAERT  __________ 1922 PICAVET

__________ 1933-1934-1935 LENOUVEL